Avis aux autocrates en herbe ! les partis politiques et mouvements politiques au Gabon, à l’instar du reste du monde, jouent un rôle de contre-pouvoir, singulièrement sur le chantier du contrôle citoyen de l’action publique. Et dans ce registre, aucun militaire ne saurait se prêter avec succès, au lamentable jeu du trafic d’influence, même en faisant étalage de sa capacité à bomber les biceps.
Que nul n’en ignore, les partis et mouvements politiques participent à l’animation socio politique, en activant au besoin, la contradiction, qui est moteur de la démocratie. Le pluralisme d’opinions, acquis majeur de la Conférence nationale de 1990 au Gabon, en est la parfaite illustration. Point donc besoin d’émarger dans les infructueuses tentatives visant à nous replonger dans les années sombres de la pensée unique, au prétexte de déplaire à la volonté du Prince. La République n’est pas à caporaliser !
A l’exeption de bouffons de service, les acteurs politiques sont des éclaireurs et faiseurs d’opinions, qui ne sauraient s’accommoder aux directives martiales, venant de quiconque, même pas de Pédégistes en treillis.
Dans les Etats démocratiques, les sociétés politique ou civile ne sont pas aux ordres. Ne vous trompez donc pas de cible !
Mon commandant, point besoin de vous échinez à vouloir reinventer l’eau chaude ! l’arène politique n’est pas à encaserner !
A bon entendeur, salut !