La Direction générale des services spéciaux, logée dans l’enceinte de la Présidence de République, s’est offert la présence d’un journaliste gabonais, Chartrin ONDAMBA, sauvagement interpellé pour avoir mis dans le domaine public, des traits comportementaux, aux allures de nouveaux riches, de rejetons de l’entourage du Président de la transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA.
20 heures de garde à vue, dont une nuit toute entière passée « au frais », après avoir été quasiment enlevé à son domicile le mercredi 15 janvier 2025 à 22 heures, et donc, en dehors des heures légales d’interpellation ( 6 heures-18 heures) -voir article 53 du code de procéduresbpenales-, notre confrère Chartrain ONDAMBA est à nouveau libre.
Séquestration, menaces et dérives verbales et placement en lieu privatif de liberté, ont été le lot réservé au Rédacteur en Chef du journal en ligne Gabon Infos, pour s’être permis d’oser mettre à contribution sa plume, dans une affaire qui, selon lui, sent le soufre !
Soulignons que les interpellations au déla de 18 heures, ne sont autorisées par le code de procédures pénales, que sur habilitation express du procureur ou du juge d’instruction, notamment, dans les cas pratiques de trouble à l’ordre public.
Nous y reviendrons !