Considéré par la famille de feu Second maître Johan BOUNDA, de la marine nationale, comme l’un des hommes orchrestre du lâche assassinat sous la torture de leur fils, le Général OSSIMA NDONG vient de se voir déchoir de son poste de Secrétaire général du ministère de la défense nationale. Poste hautement stratégique, qui lui permettait d’être enrobé d’un sorte de statut « d’intouchable ». Désormais « lâché » par sa hiérarchie, la plainte pour homicide portée auprès des tribunaux contre lui et contre certains de ses frères d’armes, est visiblement en passe de cheminer vers la manifestation de la vérité.
Un retournement de situation qui intervient, comme en réponse aux sommations de la famille de feu BOUNDA intervenues deux semaines plus tôt. Sommations dans lesquelles la famille exige solennellement la comparution et la condamnation des auteurs de ce lâche assassinat. Une mort survenue le 21 novembre 2024 des suites de tortures d’une rare violence, administrées dans les locaux de la contre ingérence de la sécurité militaire, le tristement célèbre B2.
C’est du domicile du général OSSIMA NDONG, que démarre cette avanture macabre, à la suite d’une déclaration de vol de bijoux, vraisemblablement de son épouse. Les soldats en faction ce jour à son domicile, sont immédiatement placés dans le collimateur du hierarque étoilé, qui demande aux services du B2 de les « cuisiner ». Malheureusement, c’est sous le coup d’une torture inhumaine, que la soldatesque tente d’estorquer les aveux, sans succès, jusqu’à ce que l’irréparable s’en suive.
La famille de la victime, n’exclut pas d’entreprendre des actions extajuridictionnaires traditionnelles, c’est à dire, des actions de protestation bruyantes, en parallèle à la procédure judiciaire en cours, si l’omerta, aux allures d’affaire classée sans suite, venait à prospérer.
Plusieurs militaires de rangs, dans la lignée des » menu fretins », séjournent déjà à la prison centrale de Libreville dans le cadre d’une détention préventive, d’ici là, à être rejoint par de « gros poissons », allusion aux officiers et officiers supérieurs, donneurs d’ordre.
L’opinion retient son souffle, en nourrissant le secret espoir que la justice en vienne à triompher, dans cette affaire qui heurte les principes fondamentaux de dignité de la personne humaine.