Ce sont plus de 200 millions d’euros qui sont mobilisés sur trois ans au bénéfice de la Société d’exploitation du Transgabonais, Setrag, dont 173 millions à l’actif de l’agence française de développement, AFD, et 30 millions d’euros, qui sont le fruit de la contribution de l’Union européenne, via son programme, Global Gateway. Un chantier de modernisation et de sécurisation qui couvre la période 2025-2028.
Fiabilité de la voie ferrée, dynamisation du fret et fluidité du trafic, sont les principaux objectifs visés, dans ce partenariat scellé entre l’Etat gabonais et ses partenaires au développement. Figurent en bonne place sur la feuille de route, le remplacement de 270 kilomètres de rails ; l’achèvement de traverses en bois par celles en béton ; l’installation de 40 kilomètres de voie de déviation pour sécuriser les zones instables, outre l’installation de dispositifs de sécurité tels que des passages à niveau, des clôtures, passerelles et signalisation lumineuse. Une manne financière, qui participera par ailleurs, à l’achat par la Setrag de nouvelles rames voyageuses, en plus de contribuer à la rénovation des gares ferroviaires d’Owendo et Franceville.
Une dynamique de restauration, qui s’accompagne d’une batterie de projets sociaux dans divers domaines : santé, éducation, environnement et économie locale, dans une perspective d’amélioration du cadre de vie des populations.
Le Transgabonais contribue au transport des personnes et des biens sur 648 kilomètres de voie, traversant 5 des 9 provinces que compte le pays, avec annuellement en moyenne, 300 000 passagers et plusieurs millions de tonnes de fret.