Alassane TCHANA BAMI, ressortissant camerounais de 55 ans, est placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville, à la suite d’injures publiques à l’encontre le Président gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, en dénonçant notamment des « casses sauvages à l’actif d’un Président sauvage »,  dans la fièvre des démolitions en cours de maisons d’habitation, dont la sienne, organisées par le gouvernement gabonais du côté de « derrière l’assemblée nationale » à Libreville.  Des propos empreints d’outrage, qui ont visiblement contraint l’ambassadrice de ce pays frère accréditée au Gabon, Edith FÉLICIE, à faire amende honorable auprès des autorités gabonaises, en vue de dissiper tout malentendu susceptible de parasiter les relations entre les deux pays.

Edith FÉLICIE, ambassadrice du Cameroun au Gabon, reçue en audience par le chef de la diplomatie gabonaise, Régis ONANGA NDIAYE

Cette détention d’Alassane TCHANA BAMI, alimente les conversations,  qui virent au Kongossa côté camerounais notamment, sur fond de soupçons gratuits de xénophobie. Signe des temps, cette capture d’écran à l’actif d’un acteur camerounais, qui enflamme les réseaux sociaux.

Capture  d’ecran qui n’est pas sans conséquences côté gabonais, où l’on se questionne à haute voix: mais que nous cherchent les camerounais ?

Et c’est, à n’en point douter, pour calmer le jeu et décrisper l’ambiance, que la diplomate camerounaise à été reçue en audience par le ministre gabonais des affaires étrangères, Régis ONANGA NDIAYE, dans la matinée du jeudi 12 juin 2025.

Alassane TCHANA BAMI, le camerounais indélicat, mis au gnouf, aurait de sources concordantes, écopé de six mois d’emprisonnement, assortis d’une expulsion définitive du pays dès sa sortie de tôle !