» Vous ne pouvez donc feindre l’étonnement ou la distance vis-à-vis de l’exécution d’un projet dont vous avez été l’un des architectes et dont vous avez supervisé les phases initiales. Il serait donc plus honnête de reconnaître ce rôle, au lieu de chercher à vous en exonérer » ainsi les membres du comité de la société civile pour la médiation, la facilitation et la pacification, sonnent la charge, sur fond de réplique du berger à la bergère, 24 heures après l’annonce du Premier ministre de la transition, Raymond NDONG SIMA, d’engager des poursuites judiciaires contre eux, pour l’avoir lynché publiquement,  en le campant comme l’ homme-orchrestre de ce chaos social à ciel ouvert.

Pour se convaincre du rôle jugé préeminent de NDONG SIMA dans ce dossier brûlant, ces acteurs de la société civile, présentement dans le viseur judiciaire de l’ancien Premier ministre, disent le prendre au mot, je cite:  » Au cours d’une audience avec le Président de la République de Transition, vous avez vous-même déclaré avoir en votre possession la liste des personnes déguerpies, les documents justificatifs ainsi que les montants perçus par certaines d’entre elles ».

Dans une approche à peine voilée, les membres du comité de la société civile pour la médiation, la facilitation et la pacification, doutent d’une part, d’absence d’opacité dans l’appel d’offre relatif à la gestion de ce dossier sous le magistère de Raymond NDONG SIMA, qu’ils soupçonnent d’autre part de népotisme, pour avoir, vraisemblablement confiié un marché de près de 4 milliards de nos francs, à un des siens, un consaguin, accuse le collectif de la société civile :  » Il est essentiel de rappeler qu’un budget de 3,9 milliards de francs CFA a bien été alloué pendant votre mandat à la Primature. Si tout a été réellement fait dans les règles, pourquoi ne clarifiez-vous pas votre rôle dans la nomination du Directeur Général de SOCOREP, qui n’est autre que votre propre neveu, et à qui vous avez confié la gestion de ce dossier sensible ?  » fin de citation.

Le front social du déguerpissement sauvage à Libreville, n’a visiblement pas fini de dévoiler l’étendue des non-dits et d’éventuels dessous de table,  cyniquement orchestrés sur l’autel de la paupérisation à dessein du peuple gabonais.

Affaire à suivre de très près.