Vu sur le net.
Le Gabon d’aujourd’hui ne peut plus cacher sa vraie nature : un État bandit, un État voyou, où l’autorité agit sans justice, sans respect pour son propre peuple. Des familles sont déguerpies de leurs maisons, chassées comme des intrus sur leur propre sol, sans aucune compensation, sans humanité. Ce pouvoir frappe les plus faibles pendant qu’il protège les puissants.
Et pendant que le peuple souffre, on assiste à la mise en scène cynique de la libération d’Ali Bongo Ondimba, comme si le pays avait oublié l’origine de sa douleur. Ce système recycle les bourreaux et piétine les victimes.
Un État qui opprime au lieu de protéger, qui détruit au lieu de construire, mérite d’être dénoncé. Le Gabon ne changera pas tant que le peuple ne reprendra pas la parole et le pouvoir. Il ne s’agit plus de changement de président, mais de rupture avec l’injustice organisé




