» Aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs », c’est sur ce pied de nez fait aux victimes des déguerpissements sauvages à Libreville, que l’Assemblée Nationale de transition a opposé une fin de non recevoir à la requête introduite dans ce sens, par l’honorable Lionel ELLA ENGONGA. Avant de s’offrir des vacances parlementaires « aux frais de la princesse », les députés nommés par Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, se sont offert le luxe de classer, de fait, sans suite, cette demande d’ouverture d’enquête parlementaire. Une patate chaude, visiblement trop encombrante pour leur bienfaiteur, à la manœuvre de ce grabuge.
Le 2 juillet 2025, date butoir, dans des délais légaux de trois semaines accordées à la commission de l’aménagement, de l’équipement et de la construction, dirigée par Jeanine TATY KOUMBA, pour faire son retour d’examen du dossier au Président de l’institution, en cours d’être révolue – la date du 2 juillet-, l’assemblée nationale de transition a donc fait le cynique choix de se payer la tête des déguerpis, en gardant sous le coude ce dossier, politiquement gênant !

Les légitimes aspirations de justice sociale, exigées à cors et à cris par ces milliers de gabonais laissés sur le carreau, seront-elles sacrifiées sur l’autel de l’obséquiosité ou de l’aplaventrisme ?
Wait and see !




