C’est un magistrat vraisemblablement affecté au parquet, qui est caricaturé comme la dent cariée qui fait pourrir la bouche. Le mis en cause est ouvertement accusé de bloquer la transmission vers la chambre d’accusation d’un recours en appel contre la libération controversée de deux flics, triplement accablés par un rapport d’autopsie, par le réquisitoire d’informations du Procureur de la République et par l’enquête diligentée par l’Inspection Générale des Services de police.  A l’aune de ce qui précède, des éléments à charge leur imputent un crime ayant occasionné le décès prématuré d’un gabonais d’origine togolaise de 29 ans, feu Cédric Brice APEDO YAOVI AMOUMOU.

Face à ce qui s’apparente à une justice des intouchables, le Procureur de la République est exhorté à prendre toutes ses responsabilités, en vue de permettre aux prévenus de pénalement répondre de leurs actes. Des cris de détresse à mettre au crédit de l’Ong S.O.S Prisonniers Gabon et de l’avocat de feu Cédric Brice APEDO YAOVI AMOUMOU, décédé il y a deux ans à la prison centrale de Libreville, des suites d’actes de tortures.

feu Cédric Brice APEDO YAOVI AMOUMOU, de son vivant.

Au box des accusés, deux flics agents à la Brigade Anti Criminelle, BAC, et curieusement en liberté, après seulement six jours de détention à la prison centrale de Libreville. ADA OWONE Estelle et MBADINGA Michel Judicaël, sont indexés par l’enquête de l’Inspection Générale des Services de la police nationale, pour crime d’homicide volontaire et tentative d’extorsion de fonds auprès de la mère du défunt, en contrepartie de sa libération, c’était dans la foulée de l’interpellation par les éléments de la Brigade Anti Criminelle, de Cédric Brice APEDO YAOVI AMOUMOU.

C’est le rapport d’autopsie qui met en lumière des actes de tortures, en précisant que le défunt a été victime d’une agression physique sur la tête avec objet contondant. Une mine d’informations qui a visiblement nourrit le réquisitoire du Procureur de la République, dont le rendu insiste sur de preuves suffisantes de coups volontairement portés, ayant entraîné la mort de la victime.

Les tentatives de soustraction des foudres de la justice des présumés auteurs de ce crime, heurtent le président de l’Ong S.O.S Prisonniers Gabon, Lionel ENGONGA, et avec lui, Me Nicaise ONDO, l’avocat en charge du dossier, qui dénonce sans langue de bois la main noire d’un magistrat du parquet qui manœuvre en sous-main contre l’avancée de ladite procédure, visant à examiner dans le fond la demande de mise sous mandat de dépôt des deux flics de la Brigade Anti Criminelle.

S.O.S Prisonniers Gabon crie justice pour feu Cédric Brice APEDO YAOVI AMOUMOU.

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