La plainte sur fond de tir groupé, est à l’actif de l’ancien prisonnier politique, Bertrand Zibi, horrifié par les traitements dégradant et inhumain dont il a été victime durant ses 6 ans de détention arbitraire à la prison centrale de Libreville. Une plainte qui prend en compte, les cas de mort d’homme signalés des suites de tortures, et qui ont coûté la vie à plusieurs de ses co-détenus, dont son compatriote Olymbo. « Ces crimes ne doivent pas passer sous silence » tempête Bertrand Zibi.

Que de tristes souvenirs ressassés par l’ancien prisonnier politique Bertrand Zibi, dont les actes de tortures inhumaines sur sa personne, ont contribué à l’affaiblir physiquement et psychologiquement. Signe des temps, l’homme s’en tire avec une baisse de la vue de l’ordre de 40% de ses capacités, après avoir été jeté 4 ans durant dans une cellule plongée dans l’obscurité la plus totale. Son diagnostic médical renseigne sur une double fracture de la clavicule, qui, selon ses médecins, nécessite une intervention chirurgicale très délicate.

Des données médicales contenues dans un dossier vraisemblablement en béton, sur lequel s’adosse la plainte de Bertrand Zibi contre le président déchu, Ali Bongo Ondimba. Un long séjour carcéral de Zibi qui débute avec son interpellation le 1 er Septembre 2016, dans la fièvre de l’assaut des milices armées à la solde d’Ali Bongo contre le quartier général de son challenger à la présidentielle d’Août 2016, sieur Jean Ping, vainqueur de sources concordantes de cette présidentielle. Assaut d’une rare violence qui s’est soldé par la répression dans le sang des populations civiles et désarmées, outrées par un énième coup d’état militaro constitutionnel à mettre au compte du régime criminel des Bongo.

4 juridictions internationales sont saisies dans le cadre de cette plainte contre le dictateur déchu, Ali Bongo. D’abord le Gabon via le tribunal de Libreville, New York, Londres et Paris.