Déclaration de Port-Gentil, du lundi 30 septembre 2024, baptisée René-Paul SOUSATTE, du nom du fer de lance et figure de proue de l’appel à voter NON, lors du référendum de 1958 au Gabon.

Invitation solennelle au peuple gabonais à deux semaines de concert de casseroles dès le 15 Octobre 2024, en guise de protestation populaire contre le code électoral promulgué par le Président de la transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, et contre le projet de constitution versé dans le circuit de promulgation, et qui font, tous deux, le lit aux lois iniques et anti-républicaines.

Je suis Marc Ulrick MALEKOU, leader d’opinion et Président du Mouvement Panafricain, OSONS POUR L’AFRIQUE.

Mes chers compatriotes,

Dans le prolongement des pratiques de théâtralité éhontées, à rebours de la norme démocratique et de l’éthique sociale, dont s’est rendu coutumier du fait, 56 ans durant, l’ex parti au pouvoir fraîchement déchu, le P.D.G, Parti de la Destruction du Gabon, fort est de constater, pour le déplorer, que ces mêmes plats politiques indigestes et nimbés de fourberie, sont curieusement remis au goût du jour par les militaires au pouvoir, réunis au sein du Comité pour la transition et la restauration des institutions, le CTRI, tombeur d’Ali BONGO ONDIMBA. Des pratiques qui se revèlent aux antipodes de leurs engagements de rupture, d’avec l’ordre ancien.

Nous en voulons pour preuve, le projet de constitution en cours de discussions, dont le narratif est un condensé de texte à la Mobutu, à la Machiavel, à la Bokassa et autres lugubres Monarques en carton, qui sont passés du mauvais côté de l’histoire. Excusez du peu ! des Monarques en papier, dont le souvenir est englouti dans les poubelles de l’histoire. Comme entre autre illustration, ce texte promeut le règne de l’autocratie, avec l’avènement d’un Président Roi, qui cumulera les fonctions de Président de la République et de Premier Ministre, puisque le poste de Vice-Président du gouvernement prévu par ce texte, qui fait office de Premier Ministre, n’a officiellement aucun pouvoir, en dehors du champ de prérogatives que lui délègue le Président de la République.

Autre texte de loi teinté de sulfure, citons le code électoral promulgué par le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, et dont certaines dispositions consacrent la caporalisation des élections politiques par l’élite militaire au pouvoir. Signe des temps, le sacrifice sur l’autel de l’escroquerie politique, des commissions électorales indépendantes, acquises de haute lutte, en contre partie du retour controversé de l’organisation des élections politiques et référendaires par le ministère de l’intérieur. Une administration qui n’a de cesse d’être aux ordres du prince régnant !

Prise de position qui a pour comble du ridicule, la mise à mal du principe démocratique qu’est le recomptage des voix en cas de contentieux post électoral, puisqu’une disposition de ce code électoral prévoit, toute honte bue, l’incinération après dépouillement, des bulletins de vote introduits dans l’urne.

Cette compilation non exhaustive d’entraves à la démocratie, concentrée dans les textes querellés, nous commande au sursaut patriotique. D’où cet appel à deux semaines de désobéissance civile à compter du 15 Octobre 2024, à travers un concert de casseroles prévu tous les soirs de 20 heures 15 à 20 heures 30 minutes.

Pour ne pas prêter le flanc aux criminels encagoulés, à la solde du régime sanguinaire et bestial des pas prêter le flanc aux criminels encagoulés, à la solde du régime sanguinaire et bestial des BONGO et associés, prière de limiter le concert des casseroles dans les strictes limites des domiciles familiaux.

A la suite de nos braves compatriotes, tués sur le champ d’honneur pour leur engagement en faveur du Gabon libre, il nous revient de prendre le relais de la défense du Gabon éternel, au prix de nos vies, si nécessaire, en vue de léguer aux générations futures un Gabon digne d’envie. Gabon dans lequel, la démocratie, la répartition équitable des richesses nationales, la justice et la création d’un environnement favorable au vivre-ensemble, ne soient plus une simple vue de l’esprit.

Alors, tous en mode concert de casseroles dès ce 15 Octobre 2024 sur toute l’étendue du territoire national et dans la diaspora, tous les soirs, de 20 heures 15 à 20 heures 30 minutes, en guise de protestation populaire d’avertissement de deux semaines contre les lois iniques du CTRI.

Piqûre de rappel : Votons tous NON au referendum !

A bas la FRANCAFRIQUE
A bas le système BONGO PDG CTRI.
Vive le GABON Libre !
Vive l’AFRIQUE éternelle !

Je vous remercie !