Je suis interpellé, des fois de façon virulente par certains collègues de la Société Civile suivant les propos du Président de notre Assemblée Nationale de Transition plaidant pour plus de présence des acteurs politiques au Parlement au détriment des acteurs civiques.
Certains de mes collègues osant même me prêter des intentions de corruption estimant être solidaire des actions visant à fragiliser la participation civique au Parlement._ *Je tiens à vous rassurer, je ne me reconnais nullement dans cette démarche visant à solliciter la présence de plus des politiciens au détriment des acteurs civiques à l’Assemblée Nationale de Transition. Tout comme les Militaires, ma main ne tremble pas quand il s’agit de défendre les intérêts de mon pays.
Aussi, je tiens à préciser, que j’ai été nommé au Parlement pour le compte de la composante civile et à ce titre, *_je ne tiens en aucun cas à jouer le rôle par exemple des opposants au CGE qui pour la préservation de leurs privilèges ont été tous solidaires de Stéphane BONDA dans la prise des décisions ayant conduit à ce coup de salut militaire._* Le Président de la Transition m’a fait confiance assurément pour la probité morale et l’engagement sincère affiché pour mon pays, Une confiance que je ne saurais trahir par principe éthique et patriotique.
Ceci dit, que les PDGistes retiennent ceci:
Les acteurs du changement sont Les Militaires, la Société Civile et la vraie opposition qui sont les seuls à avoir pris les risques pour être là où nous sommes aujourd’hui.
Ceux qui ont conduit le Gabon dans le chaos:* Les PDGistes, leur MajoritéRépublicaine et leur opposition de service qui pour des intérêts égoïstes ont accepté de demeurer à la solde d’une bande de gamins tout en oeuvrant à la destruction de notre beau pays.
*A CE TITRE, JE N’AI AUCUNE LEÇON DE PATRIOTISME OU DE DÉMOCRATIE À RECEVOIR D’UN PDGISTE.*
Si ce coup d’État avait échoué, c’est la Société Civile qui devait se lever pour plaider en faveur du Général OLIGUI et ses Hommes comme nous le faisons pour le Lieutenant Kelly et ses Hommes, mais jamais un PDGiste, encore plus à la solde de ces gamins collégiens.
S’agissant de la représentativité des politiciens aux Parlements de Transition, je vous rappelle la représentativité suivante de certains pays actuellement en Transition :
𝐌𝐀𝐋𝐈 : 𝟏𝟐𝟏 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞́𝐜𝐨𝐦𝐩𝐨𝐬𝐞́𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐬𝐮𝐢𝐭 :
– 𝐅𝐨𝐫𝐜𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐒𝐞́𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐃𝐞́𝐟𝐞𝐧𝐬𝐞𝐬: 𝟐𝟐 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬;
– 𝐏𝐚𝐫𝐭𝐢𝐬 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 : 𝟏𝟗 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬 (𝟏𝟔%) ;
– 𝐂𝐨𝐦𝐩𝐨𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐂𝐢𝐯𝐢𝐥𝐞: 𝟖𝟎 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬(𝟔𝟔%).
𝐁𝐔𝐑𝐊𝐈𝐍𝐀-𝐅𝐀𝐒𝐎: 𝟕𝟏 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞́𝐜𝐨𝐦𝐩𝐨𝐬𝐞́𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐬𝐮𝐢𝐭 :
– 𝐅𝐨𝐫𝐜𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐒𝐞́𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐃𝐞́𝐟𝐞𝐧𝐬𝐞𝐬 : 𝟏𝟔 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬;
– 𝐏𝐚𝐫𝐭𝐢𝐬 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 : 𝟏𝟐 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬 (𝟏𝟕%);
– 𝐂𝐨𝐦𝐩𝐨𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐂𝐢𝐯𝐢𝐥𝐞: 𝟒𝟑 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬 (𝟔𝟎%).
𝐆𝐔𝐈𝐍𝐄́𝐄 : 𝟖𝟏 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬 𝐫𝐞́𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐬𝐮𝐢𝐭:
– 𝐅𝐨𝐫𝐜𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐒𝐞́𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐃𝐞́𝐟𝐞𝐧𝐬𝐞𝐬 : 𝟎𝟗 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬;
– 𝐏𝐚𝐫𝐭𝐢𝐬 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 : 𝟏𝟓 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬 (𝟏𝟖%);
– 𝐂𝐨𝐦𝐩𝐨𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐜𝐢𝐯𝐢𝐥𝐞: 𝟓𝟕 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬 (𝟕𝟎%).
𝐆ABON: 𝟕𝟎 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞́𝐜𝐨𝐦𝐩𝐨𝐬𝐞́𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐬𝐮𝐢𝐭 (𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐥𝐚 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐭𝐞 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐞́𝐞 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐬𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥’𝐔𝐧𝐢𝐨𝐧):
– 𝐅𝐨𝐫𝐜𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐒𝐞́𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐃𝐞́𝐟𝐞𝐧𝐬𝐞𝐬 : 𝟎𝟓 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬;
– 𝐏𝐚𝐫𝐭𝐢𝐬 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 : 𝟒𝟎 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬 (𝟓𝟕%);
– 𝐂𝐨𝐦𝐩𝐨𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐜𝐢𝐯𝐢𝐥𝐞: 𝟐𝟓 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬 (𝟑𝟔%).
Comme constaté, le Gabon est de ce fait le seul pays en transition qui compose majoritairement avec les partis politiques quand tous les autres composent majoritairement avec la Composante Civile. *_N’abusez pas de la volonté du Président de la Transition à associer tout le monde à la restauration du pays, vous n’avez rien à exiger s’il vous plait. Votre posture démontre simplement que VOUS NE RÉALISEZ TOUJOURS PAS QUE VOUS ÊTES À L’ORIGINE DE LA SITUATION ACTUELLE DU PAYS ET QUE VOUS DEVEZ LOGIQUEMENT VOUS METTRE EN RÉSERVE.
Vous gérez le Parlement depuis plus de 55 ans pour quel résultat au bénéfice du pays? aucun.
Logiquement, dans ce Parlement de Transition, sur les 40 places des partis politiques, le PDG ne doit en avoir qu’à peine 5. Ces 5 doivent même être des Députés n’ayant participé à voter :
– La modification de la loi électorale en violation de tout ;
– L’insertion du bulletin inique.
Ce sont en effet ces deux éléments principalement qui ont faussés le jeu démocratique.
Pour finir, *_NOUS NE VOUS LAISSERONS PAS DÉTRUIRE NOTRE TRANSITION ENCORE MOINS INDUIRE EN ERREUR NOTRE PRÉSIDENT, SOYEZ AU GOUVERNEMENT POUR CORRIGER VOS ERREURS, MAIS AU PARLEMENT,ON A BESOIN DES VÉRITABLES PATRIOTES POUR RESTAURER NOS INSTITUTIONS.
