Malgré l’abolition de la peine capitale au Gabon depuis 2010, à la suite des funestes exécutions publiques à la place dite « Hollando » à Libreville, les familles des victimes de ce forcené, montent au créneau pour crier justice, en sollicitant des autorités politiques et judiciaires, la mise à mort de l’auteur de cet assassinat d’un couple et de deux leurs enfants, le prénommé Yanick Noah, un gabonais de 36 ans.

Ce drame d’une horreur qui se passe de commentaires, continue de hanter la conscience collective, et particulièrement celle des familles des personnes cruellement assassinées, dont une femme enceinte, qui demandent que le bourreau, paie également au prix fort, ses crimes en série.

Le forcené Yanick Noah, a été interpellé le 6 janvier 2024, à Franceville, dans la capitale provinciale du Haut-Ogooué, à la suite d’une brève cavale, intervenue dans la fièvre de son homicide, vraisemblablement volontaire.

Dans la polémique née de cette sombre affaire, de nombreux personnes donnent de la voix, pour exiger les noms des commanditaires, qui, selon elles, se cacheraient derrière cet individu sans scrupule, à la solde de donneurs d’ordres, tapis dans l’ombre.