La piste d’espoir des populations villageoises victimes du retard accusé dans le paiement par l’Etat des indemnités dues aux ravages des pachydermes dans les plantations villageoises, suscitent des velléités malencontreuses chez bien d’âmes véreuses, qui multiplient de stratagèmes aux fins de surfer sur la misère des villageois du côté de la bourgade d’Andem, à près de 60 kilomètres de Libreville. Les soupçons de collusion du chef village dans ces pratiques brumeuses, font jaser !

Le décaissement par les bailleurs de fonds, il y a plus de 5 ans, d’une enveloppe cumulée de près de 10 milliards de francs, dont l’Agence française de développement, AFD, la F.A.O, le W.W.S et plusieurs autres Ong internationales spécialisées dans les questions de protection de l’environnement, continuent d’alimenter le débat. Ces fonds destinés au projet dit ELEPHANT, et notamment orientés dans le cadre de la convertibilité de la dette gabonaise, ne semblent pas avoir couvert l’ensemble de ces objectifs, dont celui portant indemnisation des populations rurales victimes des ravages des éléphants dans les plantations villageoises sur l’ensemble du pays. Pour preuves, les victimes de ce conflit homme-faune du côté de la bourgade d’Andem, à moins de 100 kilomètres de Libreville, crient au loup, en déplorant le fait d’être royalement ignorées par l’Etat, en dépit d’un début de recensement des ayant-droit, datant de 6 ans en arrière.

Des populations qui sont comme damnées à conjuguer le verbe attendre au plus que parfait, au point de devenir la proie facile de tous les professionnels de l’arnaque. Le dernier marchand de bonnes nouvelles, en date, exigerait aux victimes des ravages d’éléphants dans les plantations villageoises, des contributions à hauteur de 25 mille francs cfa par tête, en vue de lui permettre de se constituer en partie défenderesse contre l’Etat central, auprès les juridictions compétentes.  Le quidam bénéficierait de la caution du chef de village, qui aurait mis à contribution sa cour, en vue de lui permettre de vendre ses prouesses. Un bon samaritain d’un genre douteux, qui se déploie depuis plus d’un mois dans la contrée, sans curieusement faire étalage de sa qualité ou présenter à ses interlocuteurs le moindre ordre de mission. Des zones d’ombre qui sèment le doute et la suspicion dans les esprits, après qu’un important pactole ait déjà été empoché par le collecteur en question. Une opération aux relents sulfureuses, qui fait suite à plusieurs opérations d’enfumage à l’actif d’agents publics des départements de l’agriculture et des eaux et forêts, qui ont soustrait des contributions à hauteur d’au moins 5 mille francs cfa la tête, comme frais de paiement du carburant, dans la foulée de descentes de terrain visant à recenser les ayants-droit. Des séances de travail qui n’ont toujours pas été suivies d’acte concret, plusieurs mois après.

Le président du Parti des agriculteurs du Gabon, PAGA, Rodolphe MOUELY-MOUELY (casquette de sécurité) échangeant avec les planteurs d’Andem

Outré par ces pratiques à rebours de l’éthique et dont sont victimes certains de ses militants, le président du Parti des agriculteurs du Gabon, PAGA, Rodolphe MOUELY-MOUELY, est allé au chevet de ces populations d’Andem le vendredi 1er avril 2022, dans le cadre d’une campagne de soutien, de sensibilisation et d’éveil de conscience. Campagne soldée par la rédaction d’un plaidoyer à l’intention des administrations compétentes, dont la Primature, en vue d’hâter le paiement de l’indemnité à l’ensemble de ces victimes des ravages d’éléphants dans les plantations villageoises. Cette offensive administrative initiée par le président du Parti des agriculteurs du Gabon, Rodolphe MOUELY-MOUELY, est saluée par l’ensemble des ayants-droit.

Avril2022@mazleckinfo