La menace du passage de vie à trépas devient de plus en plus pesante, dénonce la confédération syndicale Dynamique Unitaire, dont il est le Président. D.U qui s’émeut de l’obstination des autorités judicaires à refuser d’accéder à la demande de mise en liberté provisoire de Jean Remy YAMA, alors que l’appareil respiratoire qui le maintien sous oxygène depuis sa cellule, est en proie à des dysfonctionnements mécaniques imputables à un déréglage des paramètres.

Malgré l’avis autorisé d’un pneumologue soulignant la nécessité de pallier les dysfonctionnements des paramètres de son appareil respiratoire, pour éviter le pire, le juge d’instruction en charge du dossier se refuse à entendre raison, dénonce avec véhémence Dynamique Unitaire dans un communiqué officiel. Précisons justement que c’était dans un souci de régler ces paramètres, que Jean Remy YAMA tentait de se rendre à Dakar au Sénégal en mars dernier, avant d’être interpellé par la police des airs et des frontières du côté de l’aéroport de Libreville.

Soulignons pour le déplorer, que c’est seul à l’étranger que peuvent être réglés les paramètres de cet appareil respiratoire en proie à des dysfonctionnements, puisqu’aucune expertise en la matière n’est disponible au Gabon. Si rien n’est fait dans les délais raisonnables, le pire n’est pas à totalement écarté, de sources médicales. Et malgré ce tableau clinique préoccupant, celui qui est considéré dans l’opinion comme un prisonnier politique, reste serein, en dépit de la charge encombrante de l’arbitraire dénoncé dans les motivations de sa mise sous mandat de dépôt.

Jean Remy YAMA reste droit dans bottes, disons, imperturbable dans ses convictions.

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