Jamais son état de santé n’a connu pareille dégradation, deux mois après son incarcération controversée à la prison centrale de Libreville. Très affaibli par la maladie, Jean Remy Yama, peine à tenir sur ses deux jambes, à respirer correctement et à pouvoir articuler le moindre mot.

Les difficultés d’accès aux médicaments appropriés depuis la prison centrale viennent renforcer le malaise. Une somme d’alertes imputables au dysfonctionnement de son appareil respiratoire, dont le recalibrage des données ne peut être effectué que hors du Gabon.

Malgré ces signaux très alarmants, les autorités judiciaires se refusent à entendre raison, face à la demande de liberté provisoire introduite par les avocats de la défense.

En cas de survenue de l’irréparable, la famille YAMA et la société civile gabonaise tiennent notamment le procureur de la république pour compatable.

Nous y reviendrons.

 

mazleckinfo@juin 2022