Le simulacre de radiation de la fonction publique gabonaise du leader de la société civile et président de la plateforme syndicale, Dynamique Unitaire, sieur Jean Remy YAMA, continue de dévoiler son lot d’incohérences et de vices de procédures béantes. L’incapacité notoire de leurs auteurs à aller jusqu’au bout de leur logique entamée fin mars 2022, en lui délivrant un certificat de radiation qui peut se buter à des arguments opposables, est de l’avis de nombreux observateurs avisés, une preuve supplémentaire de l’acharnement politico-judiciaire contre cet empêcheur de tourner en rond.  A qui profite le crime ?

C’est le portrait-robot des collégiens du bord de mer qui revient en boucle dans la shot list des suspects agissant en sous-main dans cette vraie-fausse radiation de la fonction publique. Les proches de Jean Remy YAMA, soupçonnent une cabale sortie des égouts de la présidence de la république, avec l’index pointé vers l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences, ANINF, administration publique rattachée à la Présidence de la République et en charge de la gestion des fichiers numériques de l’Etat. Les supputations concordantes contre ce suspect N° 1, s’appuient sur sa responsabilité en amont de la gestion des données informatiques de l’administration centrale, et qui finissent toutes par atterrir sur l’ensemble des terminaux. Ce qui explique l’inscription de cette radiation en violation des textes en vigueur sur les documents notamment sortis de la Direction Générale de la solde, en charge de la gestion du bulletin de paie de l’agent public ; de la fonction publique, administration en charge de la gestion de la carrière du fonctionnaire, et du côté la primature, bunker de la gestion de l’administration de l’Etat.

Le refus jusqu’alors du chef de l’administration centrale, le Premier Ministre, et du ministre en charge de la fonction publique à vraisemblablement engager leurs signatures dans ce certificat de radiation qui pue le procès en sorcellerie, vient davantage conforter cette hypothèse d’interventionnisme de mains noires aux supers pouvoirs, qui vouent visiblement une haine viscérale à Jean Remy YAMA.

Confiant dans ses certitudes face à la loi et au droit, le président de Dynamique Unitaire se refuse à toute agitation stérile face à ces manœuvres de délinquance administrative, dont le dessein inavoué pourrait être de lui saper le moral depuis sa cellule de la prison centrale de Libreville. En effet, Jean Remy YAMA est à nouveau abusivement séquestré en lieu privatif de liberté depuis le 2 mars 2022, à la suite d’accusations montées de toute pièce, de l’avis de sa défense et d’une frange importante de l’opinion, qui s’accordent à le ranger dans la funeste liste des prisonniers politiques.

mazleckinfo@juillet2022.