Eclairci dans le ciel d’Olam Palm Gabon, qui a été obscurci ces derniers jours par des grèves perlées des personnels revendiquant une amélioration des conditions de vie de de travail. Un débrayage à l’initiative des personnels affectés dans les plantations de palmiers, moteur de la production d’huile de palme.

Cette grogne des personnels contre les conditions de vie et de travail, qui avait paralysé le bon fonctionnement de ses plantations dans l’ensemble du pays, n’est plus qu’un triste souvenir. Car les discussions entre les parties ont abouti à l’issue de deux jours de travaux houleux, à la satisfaction d’un certain nombre de revendications portées à l’attention de la direction générale, à l’instar de l’avancement automatique pour les employés cumulant au moins 4 ans d’ancienneté, la rédaction d’un plan de carrière, l’instauration d’une prime correspondant à 3% d’augmentation de salaire et l’élaboration d’un chronogramme de discussions, jusqu’à apurement total des points contenus dans le cahier de charges des personnels.

Une accalmie actée par la reprise des activités dans l’ensemble des plantations de palmiers, à mettre au crédit du doigté managerial de la direction d’Olam Palm Gabon et de Rubber Gabon, dont la gestion des négociations entre les parties, a débouché sur cette décrispation du climat social.