La polémique enfle du côté de l’hôtel de ville de Libreville, où des supputations de nominations enrobées du parfum d’achat du silence des leaders syndicaux, empoisonnent l’ambiance de travail.
C’est le branle-bas de combat à la mairie centrale et dans les mairies d’arrondissement, où nombreux postes de responsabilités seraient mis « en solde », pour satisfaire les appétits gargantuesques de partenaires sociaux, vraisemblablement disposés « à passer à table ». De source de nombreuses réunions en petits comités, c’est au nom d’un pacte de non-agression tissé dans le plus grand secret, que des responsables syndicaux auraient marqué leur disponibilité à renoncer à leur fibre pétitionnaire, avec son corolaire de grèves du personnel et de perturbations du climat social, si et seulement si l’autorité municipale venait à accéder à la contrepartie sollicitée, c’est-à-dire, l’achat de leur silence contre un retour à leur bénéfice, de certains postes de responsabilité, tant à la mairie centrale, qu’au sein des mairies des six arrondissements de la capitale .
Interrogés sur ces bruits de couloirs d’un genre curieux, de nombreux leaders syndicaux crient au loup, en dénonçant du « kongossa » visant à se payer leurs têtes.
Mais le caractère persistant de ce qui porte encore les stigmates d’une rumeur, laisse dubitatifs plus d’un, sur fond d’interrogations sur le respect des procédures y relatives, si le tollé né de ce « deal » visiblement en gestation, venait à se confirmer.
Dans l’expectative du grand chamboulement attendu dans les tous prochains jours du côté de l’hôtel de ville de Libreville, les leaders syndicaux céderont ils à l’égoïste appel des démons du carriérisme, en jetant aux orties la noblesse de leur engagement pour la défense des intérêts du plus grand nombre ?
Wait and see !