Après que la rue ait grondé et l’opinion publique, manifesté sa colère contre le Comité de Transition pour la Restauration des Institutions, CTRI, à la suite de sa caution à la controversée élévation de Marie Madeleine MBORANTSUO au rang de Présidente honoraire de la Cour Constitutionnelle, le retour du bâton contre celle qui est considérée comme l’un des principaux bourreaux du peuple gabonais et acteur de premier plan de crimes politiques contre la Souveraineté nationale, est acté, ce retour du bâton, pas sa déchéance de ce piédestal, pour, je cite « vice de procédure, dans la forme et le fond »
Acculée par la pression sociale et le désaveu cinglant suscité par cette décision impopulaire prise début septembre denier, la Cour Constitutionnelle s’est vue contrainte de se faire hara-kiri et de jeter aux orties le soutien tacite du CTRI dans ce honorariat aux relents de boule puante.
Résultat des courses, la décision inique conférant l’honorariat de Présidente de l’institution à 3 M, comme la surnomment de nombreux gabonais, est nulle et non avenu, précise la Cour Constitutionnelle, en arguant, pour enfoncer le clou, je cite « la délibération querellée ne figure nullement au rang des minutes du Greffe de la Haute juridiction » fin de citation.
Dans la foulée, la sortie de la Cour Constitutionnelle frappe également de nullité la décision élévant au rang de juge honoraire dame Louise ANGUE, complice ces 30 dernières années, des pratiques de déni de démocratie et de caution aux coups d’état militaro-constitutionnels dans lesquels a brillé le système BONGO-PDG pendant plus d’un démi-siècle.
Cette reculade autocratique, est une victoire symbolique pour le peuple gabonais, engagé sur un front sans merci, contre les tenants du statut quo, déterminés à maintenir en sous-main l’ordre ancien, incarné les partisans du régime déchu.