D’un ton martial ! ‘’libérez le couloir, où j’appelle l’Armée », envolée lyrique inopportune de Murielle MINKOUE, épse MINTSA, ministre en charge de la Réforme des institutions et Raporteur générale du dialogue national, dans la fièvre de la file d’attente des hommes et femmes de médias, attendant patiemment le renouvellement de leurs accréditations.
Une bourde de trop, constatée, tout médusés par les victimes, au lancement des travaux en commissions, du côté du stade d’Angondjé, dans la matinée du lundi 8 avril 2024.
Diantre ! vouloir réquisitionner toute une armée, pour « déguerpir » des paisibles citoyens qui ne cherchent qu’à faire leur travail ! Curieuse attitude, qui contraste avec l’inaction du gouvernement à l’endroit de la horde de délinquants en col blanc, déchus du régime d’Ali BONGO, et dont certains se pavanent au dialogue national, sans risque de se faire remonter les bretelles par notre brave ministre, magistrate dans une ancienne vie.
Et comme proie facile, c’est la presse libre qui essuie gratuitement les foudres de dame Murielle !
Des menaces à rebours de l’ambiance de sérénité recherchée, quand on sait, surtout, que dans le cas d’espèce, les hommes et femmes de presse ne se sont pas rendu coupables d’acte susceptible de blâme.
La presse nationale dit non aux velléités de caporalisation, non, à la presse aux ordres !