C’est au bas mot une ardoise salée de 102 millions de francs cfa, pour soit 20 millions 400 mille francs cfa par an, sur 5 ans, que l’administration sanitaire chapeautée par Dr Wenceslas YABA, est prise à défaut par le propriétaire des lieux, l’ancien député UPG et ancien Maire adjoint de la commune de Port-Gentil, Gaston POUABOU, qui crie au loup !
Locataire depuis janvier 2018 de deux bâtiments R+1 dans la capitale économique du Gabon, le Samu social est mis au box des accusés, pour avoir cumulé 5 ans de loyer non honoré. Une situation insoutenable qui met à vif les nerfs du bailleur, sieur Gaston POUABOU, qui ne sait plus à quel saint se vouer ! Désarçonné par ce tourbillon socio-économique, la victime n’a d’autre choix que de s’acharner sur son locataire indélicat à travers diverses pressions exercées, visant à lui permettre de renter très rapidement dans ses droits. La mise à disposition desdits locaux, était motivée en son temps, selon le bailleur, par le souci d’accompagner le Samu social dans sa vision à portée sociale, qui est notamment axée sur l’assistance médicale gratuite et parfois à moindre coût, des populations économiquement faibles. Manque de pot, le piège s’est comme refermé sur Gaston POUABA, qui fait aujourd’hui les frais de sa décision d’offrir ses bâtiments à usage locatif, puisque sur les six ans de présence du Samu social, seuls les frais de loyer de l’année 2018 ont été totalement payés, contre zéro kopeck versé de 2019 à nos jours.
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, voici que les soucis d’entretien des locaux loués, se greffent à cette situation très problématique, avec leurs lots de dégradations physiques des bâtiments, dues à l’usage.
« A l’ère du CTRI, je veux être payé » peste d’une voix de stentor, Gaston POUABOU, muré dans une colère noire. Au nombre des pistes auscultées dans la recherche de solutions, le bailleur entend se tourner vers la task force chargée de la dette intérieure. « Je veux rentrer dans mes droits, pour continuer à entretenir mes bâtiments », clame à gorge déployée, le propriétaire, visiblement dépassé par les évènements !
Avec l’entrée en scène de la direction générale du patrimoine de l’Etat, qui a transféré l’ardoise du Samu social au CTRI et à la direction générale de la dette, le ciel encore obscurcie de Gaston POUABOU, pourrait connaitre un éclairci dans un avenir proche.
C’est dans cette perspective qu’il exhorte le Samu social à coopérer avec les services de l’Etat, en vue de donner un coup d’accélération au processus de sortie, de ce bourbier.