Tragi-comique, quand un personnage dont la sulfure politique pue à 100 000 kilomètres à la ronde, s’autorise à plaindre des turpitudes aux incidences moins graves, que la montagne d’iniquités produits par son passif politique. Les critiques acerbes d’Alain Claude BILIE BY NZE sur les résolutions du Dialogue National Inclusif, questionnent !
Autant il est vrai qu’aucun gabonais normal ne saurait se féliciter de la trame des résolutions du Dialogue National Inclusif initié par les militaires du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions, CTRI, autant, le comparse d’Ali BONGO dans la banqueroute du Gabon, et complice endurci dans les massacres toujours impunis des populations civiles et désarmées, dans la répression sanglante post présidentielle de 2016, gagnerait à la boucler, quand il s’agit de mettre à l’index la gouvernance du CTRI, dont je ne saurais par ailleurs être le défenseur acharné, tout au contraire.
L’outrecuidance de BILIE BY NZE de se découvrir les qualités de moralisateur de la vie publique, et de curieux défenseur de l’orthodoxie de la gouvernance politique, relève ni plus, ni moins, que du syndrome de l’imposture.
Lui dont l’équipe gouvernementale, du temps de son rang de Premier Ministre, a brillé par une diabolique complicité tacite, dans la mort de nombreux gabonaises et gabonais, naufragés du navire Esther Miracle, qui ont perdu la vie par la seule faute des dirigeants de déployer dans les temps, la logistique nécessaire, à quelques kilomètres au large de Libreville. Plus d’un an après, l’enquête promise, visant à faire lumière, n’a toujours pas de début de commencement.
Mieux encore, cette curiosité politique, répulsive à plus d’un titre, s’est plue dans le manteau d’avocat du DIABLE, dans ses attributs éhontés de porte-parole du candidat Ali BONGO lors de la présidentielle de 2016. Dans une posture d’insultes publiques à la conscience collective, il s’est fendu d’un mépris royal à l’encontre du peuple gabonais, en soutenant, toute honte bue, le hold-up electoral de 2016, en minimisant, sans vergogne, le nombre des gabonais tués par les barbouzes à leur solde, et en déniant la volonté souveraine du peuple, exprimée à travers les urnes, dans sa perpétuelle quête d’alternance démocratique.
Le rôle d’acteur de premier plan de BILIE BY NZE, dans le gang politique qui a mis le Gabon à feu et à sang, commande à la boucler, quand les préoccupations visant à sortir le Gabon des griffes de la criminalité politique Bongo-PDG, s’invitent au débat.
Dans l’imaginaire populaire, votre place, ainsi que celle d’Ali BONGO et de sa horde de complices, est en prison.
Votre seul droit est de la fermer, de faire montre de contrition, en demandant pardon au peuple gabonais meurtri par votre gangsterisme politique.
Vive l’avènement du Gabon libre, dépollué des perfides trompeurs.