Nous avons mis à profit cette audience, pour réitérer nos preoccupations sur la constitution fraîchement votée, en exhortant le Président de la transition, le général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, à poursuivre les efforts visant à apurer ce texte. Toute chose qui passe notamment par la révisitation des dispositions qui ont suscité de vives controverses, au point de menacer les équilibres du vivre-ensemble. Des préoccupations auxquelles, le général-Président a promis de tenir compte, dans le cadre de la construction de notre édice commun qu’est le Gabon.
Autre point majeur de cette audience, la modification à venir du code électoral, avant les élections politiques qui boucleront la période de transition.
Depuis l’adoption de ce texte, nous n’avons de cesse contesté certaines dispositions, qui de notre point de vue, portent atteinte à la transparence électorale. Le point culminant de notre levée de boucliers, est la saisine de la Cour Constitutionnelle en vue de la réécriture de ces points querellés.
Dans cette dynamique d’adaptation du code électoral aux principes de transparence, le Président de la transition a sollicité plus de contributions dans le cadre de la rédaction du nouveau code électoral, et nous avons marqué notre disponibilité à y contribuer, le cas échéant.
Les discussions se sont déroulées dans une ambiance de courtoisie et de respect mutuel, et j’en sors satisfait et entier dans mes lignes politiques et idéologiques.
Mes convictions restent inchangées, mon engagement toujours déterminé pour un Gabon libre et pour une Afrique affranchie des pesanteurs néo colonialistes.
Marc Ulrick MALEKOU.
