Le curseur de la première édition de cette journée en devenir, pointe pour courant juin 2022. C’est l’Association Nationale des Retraités du Gabon, ANAREG, qui est à pied d’œuvre, en vue de marquer d’une pierre blanche cette commémoration. Un engagement à forte portée socio-économique, réitéré lors de son assemblée générale extraordinaire organisée le samedi 23 avril dernier à Libreville.

Valoriser et mettre à disposition des politiques publiques et des initiatives privées, l’important vivier d’intelligences et d’expertises dont disposent les organisations des personnes mises à la retraite, c’est la trame de cette future journée dédiée aux retraités. Evènement qui a pour père, l’association nationale des retraités du Gabon, ANAREG, qui se penche avec beaucoup d’attention sur les contours du visage à donner à cette journée, sous le regard bienveillant de son bureau exécutif.  La question a d’ailleurs fait l’objet d’un intérêt particulier lors de sa dernière assemblée générale extraordinaire d’après Covid-19.

 

Des discussions qui ont été mises à profit pour repenser l’organisation et le fonctionnement de l’ANAREG, dont le bureau exécutif a été numériquement renforcé, et le bureau national totalement renouvelé, en raison du constat de léthargie imputée à l’équipe sortante. Et c’est désormais à Henri BIGNOUMBA qu’incombe la présidence par intérim du bureau national de l’ANAREG, jusqu’à l’organisation de la prochaine assemblée générale élective programmée fin 2022. Epauler le bureau exécutif dans la mise en œuvre du plan d’action de l’ANAREG, mission centrale de l’équipe chapeautée par Henri BIGNOUMBA.

Les questions d’intendance n’ont pas été en reste, avec un budget provisionnel 2021-2022 adopté à près de 94 millions de francs cfa. Pour se donner les moyens de relever aisément son challenge, en plus des levées de fonds laissées à l’appréciation du bureau exécutif, les délégués à l’assemblée générale ont donné quitus pour une augmentation des cotisations mensuelles des membres de l’ordre 50%, passant ainsi de 2 000 à 3 000 francs cfa minimum. L’arrimage des pensions retraites au nouveau système de rémunération de l’agent public s’est à nouveau invité sur la table, en plus de la préoccupation relative à la revalorisation de la pension retraite, adossée depuis 1975 à 40% du salaire brut. Les délégués à l’assemblée générale ont par ailleurs acté leur soutien à la plainte de l’ANAREG contre la caisse nationale de sécurité sociale, CNSS, pour rétention abusive et inexpliquée des pensions de retraites.

Dans le cadre de la bonification de sa stature, l’ANAREG a affiché son ambition de s’affilier auprès des organismes internationaux de prévoyance sociale.

mazleckinfo@avril2022