Son marathon d’entrée en fonction s’est déroulé en trois étapes, d’abord le désormais rituel de prestation de serment des membres du gouvernement, organisé du côté du palais présidentiel le lundi 22 janvier 2024. Cérémonie qui a été suivie 24 heures après de la première étape des passations des charges, organisée du côté du ministère de l’économie. Des moments mis à profit par Alexandre BARRO CHAMBRIER, pour marquer son ouverture à un travail « en bonne intelligence », dans une perspective, je cite « de parvenir ensemble à infléchir le passif peu reluisant hérité du régime déchu ». Ultime étape de ce marathon solennel d’entrée en fonction, la cérémonie de passation des charges du côté du ministère du budget, où BARRO CHAMBRIER se doit de prendre les clés des dossiers relevant notamment de la mobilisation des ressources et de la programmation des investissements.

Alexandre BARRO CHAMBRIER, recevant le plan national de développement de la transition, des mains du secrétaire général du gouvernement

Comme outils de navigation désormais aux mains du Vice Premier Ministre (VPM), Alexandre BARRO CHAMBRIER, en charge de la planification et de la prospective, les directions générales de la prospective et de la statistique, en sus du plan national de développement de la transition. Des dossiers mis à sa disposition par le ministre de l’économie, Mays MOUISSI, à la faveur de la cérémonie de passation des charges organisée dans l’après-midi du mercredi 24 janvier 2024, à l’immeuble Arambo, siège du ministère de l’économie et des participations.

Un marathon politique d’entrée en fonction qui a pour point de chute, le ministère du budget, où le ministre Charles MBA, doit sacrifier au rituel de la passation des dossiers relevant de la planification et de la prospective, à Alexandre BARRO CHAMBRIER.

Reste désormais à la direction générale du patrimoine, de rendre disponible le cadre de travail du Vice Premier Ministre, dont les traditionnels locaux situés du côté de la zone industrielle d’Oloumie à Libreville, sont provisoirement occupés par d’autres services de l’Etat, depuis la disparition ces dix dernières années de l’organigramme du gouvernement, du ministère de la planification, qui renaît de fait, de ses cendres.