Face au pied que traine l’administration provisoire de la CNSS à œuvrer à l’ouverture d’une information judiciaire visant à faire éclater la vérité, dans la gestion épicière de cette administration publique imputée à ses anciens directeurs généraux, l’Association Nationale des Retraités du Gabon, ANAREG, la Confédération Syndicale Gabonaise, COSYGA et le Syndicat National des Retraités, SYNARET, donnent de la voix en vue que soit sonnée la fin de la récréation, tout en invitant le ministère public à se saisir de cette patate chaude.

Visiblement perplexes face à cette inaction qui se passe de commentaires, à l’heure de la refonte impérative de notre système de sécurité sociale, les organisations syndicales, ANEREG, COSYGA et SYNARET, s’émeuvent de la curiosité de ce silence plat, sur une question d’intérêt public. Des anciens dirigeants, persistent ces organisations des travailleurs et des retraités, qui se la coulent douce, en dépit des faisceaux convergents de soupçons à charge.

Sur un tout autre plan, l’absence de lisibilité et de visibilité dans l’ouverture du chantier des réformes indispensables à la survie de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, CNSS, plus de trois mois après l’entrée en fonction de l’administration provisoire, motive le lancement conjoint d’une fronde contre le déni de réalité. Fronde conduite en première ligne par ANEREG, COSYGA et SYNARET, qui sortent du bois dans le cadre d’actions coalisées visant à faire respecter les droits des retraités actuels et futurs. Une mise en commune des forces, encadrée par un protocole d’accord signé le 19 Août 2022.

« L’administration provisoire de la CNSS est frappée de défaut de légalité », en rajoutent une couche, ces organisations syndicales, qui s’étonnent au passage, des décrets et arrêtés pris par le gouvernement pour tenter de mettre du vernis sur l’absence de cadre légal qui justifierait la mise en place de cette administration provisoire.

Visiblement déterminées à faire sauter les verrous aux réformes attendues, ces organisations syndicales à la fibre pétitionnaire, ont fait part par courrier, à qui de droit, de leur disponibilité en tout temps à plancher sur la recherche de solutions idoines au redressement de la CNSS et à l’amélioration des conditions de vie du retraité. En terme de propositions pratiques, elles exigent leur implication aux travaux des commissions mises en place à cet effet, à l’aune des compétences requises dont regorgent leurs différentes organisations d’actifs et de retraités.

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