Mise sous mandat de dépôt le mercredi 11 Octobre 2023, à la suite d’une longue période de confrontation sur les chefs d’accusation qui pèsent sur elle, notamment celui de blanchiment des capitaux, l’épouse du chef de l’Etat gabonais déchu, Sylvia Bongo Ondimba, a été transférée à la maison d’arrêt de gros Bouquet à Libreville, dans les environs de 3 heures du matin, au petit matin du jeudi 12 Octobre.

Triste trajectoire pour dame Sylvia, qui vient renforcer les pensionnaires de la prison centrale de Libreville. Une mise en « cage » de l’ex première dame, qui a résulté d’une longue phase d’auditions-confrontations dans l’intervalle de 20 heures à 3 heures du matin. La première phase des confrontations a été organisée entre Sylvia Bongo et Brice Laccruche Alihanga, du nom de l’ancien directeur de cabinet d’Ali, également detenu pour détournements de fonds publics. La deuxième phase des auditions-confrontations était en trio. Phase dans laquelle les a rejoint Nourredine Bongo, fils de sylvia Bongo, également sous mandat de dépôt pour les mêmes chefs d’accusation que sa mère.

Sur un tout autre front judiciaire, Nourredine Bongo a été confronté à l’ancien ministre des transports, Justin Ndoudangoye, un « Bla boy », membre du dernier carré de l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo, Brice Laccruche Alihanga, du temps de son règne éphémère de  » dieu tout puissant ». Une confrontation qui a fait suite à la mise en accusation de Nourredine Bongo, pour tentative de vente à l’Etat à hauteur de 25 milliards de francs cfa, des bus de la société Trans’urb, préalablement achetés à vil prix.

Une transactions de vente douteuse de bus, dans laquelle la société civile gabonaise avait introduit une plainte contre Nourredine Bongo.