Fin du bénéfice du doute. Tous les ingrédients du vrai-faux coup d’état visant à conserver le pouvoir au sein du clan familial des BONGO, et au cœur du diabolique système politique BONGO-PDG, sont clairement dévoilés au grand jour. La portion congrue de parcelle de pouvoirs et de responsabilités concédée à une frange de l’opposition et de la société civile, ne parvient pas à maquiller la grotesque tragi-comédie orchestrée pour tenter de dissimuler la révolution de palais du 30 août 2023, menée en première ligne par des Pédégistes en treillis, qui décident, quatre mois après, de définitivement tomber le masque.

« Il n’y a pas de vérité que le temps ne relève » nous renseigne une célèbre maxime. Et la fin de l’illusion de la promesse emberlificotée de la mort politique du PDG, du nom de l’ex parti au pouvoir, annoncée la main sur le cœur, au lendemain de la prise du pouvoir par les militaires, crève plus que jamais les yeux.

Au détriment des acteurs ayant milité pour l’avènement d’un Gabon nouveau, en dehors de la portion congrue invitée à donner sa caution à cette escroquerie politique, toutes les vannes ou presque, de l’administration publique, du parlement de transition et des collectivités locales de transition, sont grandes ouvertes aux comptables de la déroute programmée du Gabon durant le démi-siècle passé, dont le gros des troupes est issu du Parti de la Destruction du Gabon, le tristement célèbre PDG, pardon, le Parti Démocratique Gabonais.

Le vice a même été poussé jusqu’à manigancer un retour honorable en dignité, au monument d’iniquité qu’est Marie Madeleine MBORANTSUO, présidente déchue de la Cour Constitutionnelle, en dépit de ses honteuses pratiques de récidivisme dans les crimes politiques perpétrés ces 30 dernières années contre la démocratie gabonaise. Il aura fallu toute la vigilance du peuple souverain, pour éventrer ce complot de trop.

Les derniers coups de massue donnés sur la tête des gabonais, qui peinent encore à se relever de ce cauchemar, sont les récentes nominations des délégués spéciaux de mairies, dont plus de 80% des promus sont issus des rangs du PDG et alliés.

Des nominations au cœur d’une levée de boucliers, à l’instar de ces frondes des populations contre le délégué spécial de la commune de Lastourville.

Idem pour celui promu, délégué à la mairie du 2ème arrondissement de Ntoum, dont le principal haut fait politique, est son aptitude de chantre invétéré de la tyrannie d’Ali BONGO, avec pour point d’orgue, son lead en cordes vocales,  dans les cantiques à la gloire du despote Ali Bongo, de la sulfureuse Sylvia BONGO et du Parti de la Destruction du Gabon,  le PDG, même en plein bus de la Sogatra.

L’inénarrable chantre du PDG et des BONGO, élevé au rang de maire du 2ème arrondissement de la commune de Ntoum, durant la période de transition.

Le PDG est mort, vive le PDG !