C’est tout le bien qui transpire de la compilation des données livrées en examen à la plénière générale de ce dialogue national, dont les conclusions sont très attendues. Une nouvelle donne, qui viendrait notamment, doucher les ambitions pouvoiristes de tout autocrate, à l’image des Bongo-père et fils, qui ont fait feu de tout bois, en excellant dans les pratiques de patrimonialisation de l’Etat et de confiscation à vie du pouvoir.

D’une seule voix, les commissaires ont adopté la ratification prochaine par le Gabon de la Charte africaine pour la démocratie, les élections et la bonne gouvernance, qui met un point d’honneur à la séparation des pouvoirs, avec pour point d’orgue, la limitation des mandats présidentiels, quelqu’en soit le prétexte et les contingences envisageables. Un point d’accord arraché l’unanimité, du côté du stade sino gabonais d’Angondjé, dans le nord de la capitale gabonaise, Libreville.

Objectif avoué, mettre des digues infranchissables pour rompre le cycle infernal de modifications constitutionnelles scellées du fait du prince, et qui ont constamment permis au système Bongo-PDG, durant ses 56 ans de règne sans partage, de dynamiter à tout-va les verrous de limitation des mandats présidentiels. Un triste souvenir, que les commissaires au dialogue national d’Angondjé, entendent définitivement sortir des pratiques politiques au Gabon, dans le but de stabiliser durablement les acquis institutionnels et constitutionnels encadrant la norme démocratique.

Sur un autre plan, au nom du respect des codes sociaux gabonais issus de nos rites et traditions, les commissaires ont, de main ferme et forte, décidé de tordre le cou aux dispositions de loi portant dépénalisation de l’homosexualité, dont les Bongo Valentin étaient vraisemblablement les principaux promoteurs. Un funeste projet, qui visait honteusement à transformer le Gabon en République des Pédés et de Lesbiennes, en levant au passage, la main sur les textes réglementaires qui condamnaient et réprimaient ces pratiques, qui norment à contrario, les nouvelles conditions du vivre ensemble chez les occidentaux, victimes de faillite morale et spirituelle.

Cette dernière décision jugée salutaire par plus d’un, permettra ainsi au Gabon de faire échec aux velléités de Babylonisation de la République, que nourrissaient les forces obscures, à la manœuvre, pour livrer notre jeunesse à l’encrassement des cerveaux, à travers l’insertion de l’homosexualité dans les programmes scolaires.