Après 64 ans de processus électoral entaché de coups d’états militaro constitutionnels sans répit, les allégations récentes du président de la transition politique au Gabon, le général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, proférant publiquement la fin de cette période de transition pour le 16 avril 2025, est une bourde de trop, qui vient conforter le scepticisme ambiant d’un énième coup d’état électoral en téléchargement, à défaut, d’une prochaine élection presidentielle tronqée, dont les vrais-faux résultats seraient déjà en souffrance dans les tiroirs des professionnels des hold up electoraux, et visiblement prêts à être ventilés, 4 jours après un scrutin vraisemblablement biaisé.
D’entrée, permettez nous de préciser qu’il ne revient à aucun gabonais, président-candidat soit-il, de dicter l’issue du processus électoral censé clôre la période de transition. Des attributs accordés au seul le juge constitutionnel, en sa qualité de juge de l’élection présidentielle dans notre pays. Des attributs qu’il exerce lors de la proclamation des résultats de ce scrutin majeur, via la Cour Constitutionnelle.
Cette proclamation des résultats par la Cour Constitutionnelle, qui vient effectivement boucler la période de transition, est faite, à l’issue du contentieux post électoral, dont les délais légaux dépassent largement les 4 jours post scrutin maladroitement évoqués par le Président de la transition.
S’arc-bouter sur les certitudes anti constitutionnelles pour fixer la fin de la période de transition politique au Gabon, relève d’une faute politique à minima et d’une ambition d’entorse à l’Etat de droit à maxima, qui peuvent trahir les velléités des communicants à la manœuvre, de tenter de sournoisement pérenniser la fraude électorale, en levier de gouvernance.
Le Parti pour la Renaissance Africaine, le P.R.A, donc le Président, Marc Ulrick MALEKOU, est engagé dans la course à la présidentielle de 2025, ne saurait faire le mort face à la gravité de ces propos, qui laissent par ailleurs entrevoir une absence de second tour, au mépris des textes réglementaires.
L’heure est à la vigilance de tous les instants, pour éviter à notre pays le retour au cercle vicieux de crises post-électorales, qui ont été de tout temps assorties de gabonais lâchement assassinés par des barbouzes à la solde du pouvoir, et ce, au mépris de la vérité des urnes.
Pour le Parti pour la Renaissance Africaine, le P.R.A, son Président, Marc Ulrick MALEKOU, candidat à la présidentielle de 2025.