La recherche d’une cohabitation pacifique entre Homme et Eléphant en milieu communautaire, a été au cœur d’une foire d’échanges d’expériences organisée le jeudi 13 février 2025 à Librevile. Cette rencontre à l’initiative conjointe du Réseau des journalistes indépendants, RENAJI et d’organismes internationaux en charge des questions environnementales, a permis d’édifier l’assistance sur les mobiles de ce conflit, tout en la dotant d’outils de gouvernance environnementale, en vue de faire efficacement face à cette menace.

La déforestation sauvage, dont l’incidence directe est le dérèglement du milieu naturel des pachydermes, a été planté par les experts comme la source principale de ce conflit, qui pousse de fait les éléphants à sortir « du bois », par soucis de s’offrir de nouveaux espaces de vie. La surpopulation des éléphants au Gabon, passant de 50 mille, il y a une vingtaine d’années, à plus de 95 mille de nos jours, renforce les mobiles de ce conflit Homme/Eléphant. Une croissance exponentielle, qui contraint les éléphants à aller rechercher de nouvelles niches alimentaires, en vue de satisfaire leurs besoins en vivres. Autant de raisons, auxquelles se greffent bien d’autres encore, qui suscitent cette regrettable déferlante d’éléphants en milieu de vie communautaire, avec pour principales incidentes fâcheuses, la destruction des plantations villageoises.

Vue partielle des participants

Pour minimiser les risques de déséquilibre sur la paix sociale, imputable à ce conflit, les experts invités ont proposé une série de recommandations, à l’instar du retour systématique aux battues administratives, en dépit des conventions internationales signées par le Gabon et qui classent la population éléphant au rang « d’espèce protégée » ; le finances de la recherche sur les répulsifs naturels, pas très couteux, par opposition aux barrière et clôture électriques, dont les résultats restent mitigés dans le cas du Gabon, et dont les coûts onéreux sont supportés par le contribuable.

Un conflit, le plus souvent assorti de pertes en vie humaine sur plusieurs théâtres, à la suite d’agressions mortelles des cultivateurs par ces pachydermes, lors des tentatives visant à les repousser hors des limites des plantations saccagées par ces visiteurs insolites.

Le Réseau des journalistes indépendants, RENAJI, a été épaulé dans cette œuvre pédagogique par les organisations internationales, Pulitzer Center et le Comus. Ces réflexions organisées à l’auditorium de l’Ecole nationale de la magistrature, étaient placées sous la coordination générale du Président du Réseau des journalistes indépendants, RENAJI, Aimé Serges BOULINGUI.

Photo de famille à l’issue des travaux