Prières au bénéfice des hommes et femmes des médias, des lauriers pour leur engagement sacerdotal en faveur des droits de l’Homme, outre la reconnaissance pour leur résilience, actée par leur capacité de dépassement, en travaillant avec acharnement dans un environnement pas toujours favorable, voici la trame de cette cérémonie de présentation des vœux de nouvel an à la presse gabonaise, organisée à l’initiative de l’Observatoire chrétien pour la paix, O.C.P.
C’est à la faveur d’un repas bien arrosé, baptisé « Dîner des ondes de paix », que le Coordinateur général de l’Observatoire chrétien pour la paix, le Prophète Max Alexandre NGWA, a tenu le samedi 12 février 2022 à rendre hommage aux professionnels de la presse gabonaise, pour leur rôle d’aiguillon et de balise contre diverses formes de dérapages sociétaux. Des sorties de piste aux conséquences parfois imprévisibles, qui peuvent jusqu’à menacer les équilibres du vivre-ensemble, et partant, fragiliser la paix dans la cité.
Une mission socio-professionnelle visiblement en phase avec le cœur de métier de l’Observatoire chrétien pour la paix, dont le champ d’action se veut à large spectre, c’est-à-dire, défendre la notion de paix sur plusieurs fronts : La paix TSEKADA, qui renvoie à la valeur cardinale de justice équitable pour tous devant la loi ; la paix YISHUV, qui incarne le principe de l’accès de tous à un logement décent ; la paix LAMED, terreau favorable à l’obligation des gouvernants à favoriser l’ouverture aux savoirs, par l’accès à l’école, à la formation, à l’instruction, en somme, à la connaissance ; la paix PITA, sacro-saint principe d’accès aux vivres, à une saine alimentation, à la production agricole aux fins de parvenir à l’autosuffisance alimentaire. D’autres visages de la paix sont également dans les cordes de l’O.C.P, citons entre autre, la paix OSHER, qui renvoie au plein épanouissement de l’Homme, résultant des principes éthiques de meilleure redistribution de richesses, dans une perspective de prospérité partagée et une lutte efficiente contre la pauvreté et le chômage. Enfin, la paix SHALOM, vraisemblablement la plus connue, qui renvoie elle, à l’absence de guerre.
Des moments de partage et d’échanges à la grande satisfaction des parties. Au nom de ses pairs communicateurs, Walter ONDO, n’a pas été avare de remerciements à l’endroit de l’hôte du jour.