La piste de l’empoisonnement, durant ses 17 mois de détention préventive dans cette maison d’arrêt, serait à l’origine des troubles de santé qui ont entrainé son passage précipité de vie à trépas, de l’avis du générale Suzanne Barat, fer de lance de la diaspora gabonaise en France, politiquement engagée pour la fin de la séquestration des leviers démocratiques au Gabon, par le régime Bongo-PDG.
Un avis, de sources concordantes, largement partagé en petits comités dans les rangs du peuple du changement, avant que la voix de stentor du Générale Suzanne Barat, en vienne à dire tout haut, un point de vue largement distillé lors des « messes- basses». La montée de décibels de ce fer de lance pour la libération du Gabon des griffes de la Françafrique et du clan Bongo, est intervenue dans l’après-midi du samedi 12 Février 2022 sur la Place Trocadéro à Paris, à la faveur d’une cérémonie solennelle d’hommages au disparu.
Lors de sa prise de parole publique, Suzanne Barat a réitéré sa détermination à aller jusqu’au bout de son engagement, en dépit de la capacité de « l’ennemi » à continuer à sacrifier sur l’autel du déni de démocratie, les filles et fils du Gabon qui osent braver ses actes d’usurpation du pouvoir et sa stature éhontée de force d’inertie. Un engagement citoyen, également porté à bout de bras par l’ensemble des gabonais mobilisés pour la circonstance. Des instants qui ont été mis à profit, pour apporter un soutien moral franc à la famille biologique d’Hervé Mombo Kinga.
L’inaction et l’attentisme des leaders politiques de l’opposition, dont des initiatives avant-gardistes auraient pu permettre d’éviter le pire, ont suffisamment été déplorés par l’assistance, qui a exhorté au passage le peuple gabonais à ne pas baisser la garde, en dépit de la tournure préoccupante prise par ce combat, qui pourrait encore coûter des vies……. .