Plus de 5 mois après sa déchéance de la Présidence de la République du Gabon, à la suite d’un règne apocalyptique de 14 ans d’autocratie, Ali BONGO s’est fait proprement virer de son piédestal de grand maître de la grande loge du Gabon, après son refus d’acter son départ volontaire par démission. Constatant son empêchement prolongé, vraisemblablement pour des raisons de santé, ses fraters ont décidé lors du récent renouvellement de l’instance dirigeante, de procéder à la déchéance de ce roi fainéant.

Renouvellement effectif depuis le mercredi 17 janvier 2024. Sans surprise, c’est Jacques Denis TSANGA, gouverneur de la province du Haut Ogooué, qui succède à Ali BONGO ONDIMBA, après que son nom ait fait l’unanimité des fraters, plusieurs mois avant.

L’identité du poursuivant immédiat de Jacques Denis TSANGA, a fait l’objet de discussions houleuses, en raison d’une levée de boucliers suscitée par les ambitions affichées par Lin MOMBO, de conserver cette position. Lin MOMBO, compagnon de vie de la controversée Marie Madeleine MBORATSUOU, assurait déjà le rôle de N°2 de cette obédience maçonnique, sous le règne Ali BONGO.

C’est donc la fin des haricots pour le fils BONGO, faussaire devant l’Eternel. Ali BONGO ONDIMBA sur la vie duquel s’abat cette déferlante crépusculaire, est un personnage aux origines brumeuses, détenteur de plusieurs faux actes de naissance. Il s’est illustré sur le terrain politique comme un professionnel des fraudes électorales, et l’histoire retient que son arrivée à la tête de la Grande loge maçonnique du Gabon, est entachée de lourdes irrégularités.