Août 2025, date pointée par le curseur politique comme période indicative de la fin de deux ans de transition politique. Période d’exception, née du coup d’état militaire du 30 août 2023 contre le régime d’Ali BONGO ONDIMBA, à la suite de son énième hold up électoral, ayant sanctionné la présidentielle du 16 août de la même année. Et comme acte 1 de ce marathon politique en gestations, citons le démarrage ce 2 janvier 2025 de la révision de la liste électorale.

Les gabonais en âge de voter, ont jusqu’au 31 janvier 2025 pour manifester leur intérêt dans la perspective des prochaines joutes politiques : présidentielle, législatives et élections locales, qui doivent être organisées en prélude au retour à l’ordre constitutionnel, après deux ans de transition politique, sous la conduite du Comité pour la transition et la restauration des institutions, le CTRI.

L’élection du futur président de la République, est l’acte majeur qui scellera cette fin de transition, avant l’élection des députés et des élus locaux, dont les conseillers communaux et départementaux, et les sénateurs.

C’est avec gourmandise que les gabonais aspirent à ce retour à l’ordre constitutionnel, sur fond de spéculations sur la volonté des militaires au pouvoir, à ne vouloir perdre la main, sur les leviers centraux de décisions, au sommet de l’Etat.