Parqués dans les recoins de l’accès au droit du travailleur qu’est le salaire, les agents de la Radio panafricaine, AFRICA N 1, médium quasiment plongé dans un coma-artificiel, cumulent, ces agents, sous le poids du silence, 6 mois d’arriérés de salaires. Car depuis janvier 2025, c’est avec l’estomac vide et le cœur meurtri, qu’ils se découvrent oubliés dans les couloirs de l’enfer des damnés. Des hommes et des femmes, qui sont depuis lors, voués à manger leur pain noir !

Cette visite de terrain du gouvernement du CTRI, sur fond de promesses tonitruantes, reste au stade du mirage !

Bercés par des promesses emberlificotées des lendemains qui chantent, pris à grand renfort médiatique, sur fond de relance de ce médium, durant la très récente periode de transition, c’est avec effroi et consternation que les personnels d’AFRICA N 1 constatent à leurs dépens, comme l’enseigne le Prince Machiavel : que « les promesses n’engagent que ceux qui y croient ». Machiavel pour qui, je cite:  » la fidélité à ses promesses n’est pas une vertu politique » fin de citation.

Avec le retrait annoncé au capital de cette entreprise de la Libye ( actionnaire majoritaire), dans la foulée de la guerre qui a déchiré ce pays au début des années 2011, la responsabilité de paiement de salaires incombe naturemment à l’Etat gabonais, qui s’y prête depuis lors, bien qu’au lance-pierre.

Avec l’avènement de la gouvernance placée sur le sceau de « l’essor vers la félicité », ce tableau déplorable à plus d’un titre, devrait être sorti du paysage social avec diligence, en permettant à ces travailleurs dont la dignité est mise à rude épreuve, de retrouver très rapidement le sourire.

Car, deux ans après la promesse de relance d’AFRICA N1 par les politiques en treillis, tout se résume jusqu’ici à un simple chapelet de bonnes intentions. La mise en route d’un plan social, permettra de définitivement tourner la page sombre de cette précarisation orchestrée, dont la période la plus troublante oscille entre 2017 et 2021. 5 ans de traversée du désert, durant lesquelles les agents d’AFRICA N 1 avaient été jetés aux orties, avec à la clé, 21 mois d’arriérés de salaires.

Pour l’heure, les agents d’AFRICA N 1, deshumanisés et impuissants, ne réclament que leurs droits.

Le journaliste Jeremy Gustave NZAMBA (lunettes noires), épaulé par le syndicat des agents, hausse le ton !