Le ministère de l’intérieur n’a pas tenu parole ! Car c’est à minima avec 4 jours de retard, en zone urbaine, qu’a démarré effectivement ce processus visant au toilettage et à l’actualisation de la liste électorale, en prévision des élections législatives et locales de fin septembre 2025.

Annoncé à grand renfort médiatique pour le lundi 14 juillet 2025, ce n’est que ce jeudi 17 juillet que les personnels du ministère de l’intérieur en charge des ajouts, radiations et autres basculements d’un centre de vote à un autre, ont pointé présents dans les centres dédiés à cette opération , du côté de Librevile.
Aucune explication livrée aux usagers de ce service public, qui, au nom du contrôle citoyen de l’action publique, méritent un minimum d’éclairage, dans cette période mouvementée, préparatoire aux prochaines joutes politiques.
Seul bémol, uniquement les listes électorales qui pouvaient être consultées dans les différents centres à Libreville, dès le lundi 14 juillet dernier.
Un raté à l’allumage, imputable à l’administration, qui commande de fait à une prorogation du délai accordé audit processus, en vue de réparer les torts causés par cette période de flottement, qui pourrait s’étendre sur toute une semaine d’inaction, dans de nombreuses zones reculées du pays.
Constat accablant, qui noircit davantage le tableau, après le décret présidentiel pris en violation des normes constitutionnelles, et qui annonçait la période d’intervalle de dépôt des candidats à ces élections jumelées. Décret présidentiel sorti du circuit illico presto, à la suite de la levée de boucliers des sonneurs d’alerte !




