Comme plan de sortie du système éducatif gabonais de ce bourbier, le Syndicat Autonome des Enseignants du Gabon, SAEG, exhorte l’Etat à la convocation en urgence du Conseil national de l’enseignement, en vue de passer au peigne fin les goulots d’étranglement et d’en sortir avec le diagnostic approprié visant à remettre l’école nationale sur les rails. Une offre faite à l’ouverture du 3 ème Congrès ordinaire du SAEG, dont l’enjeu porte sur la succession du mythique et baroudeur syndicaliste, Simon NDONG EDZO, à la tête de cette structure syndicale.

La faillite de l’Etat dans la gestion de la chose publique, avec pour racine des maux, la mal gouvernance, voici planté le décor de cette descente aux enfers de l’école gabonaise, avec comme principaux symptômes : la déperdition scolaire; le déficit structurel notamment marqué par la faiblesse en capacités d’accueil ; l’anarchie dans le suivi des carrières ; la clochardisation de l’enseignant, laissé sans salaires sur la durée, outre l’inadaptation des programmes scolaires aux besoins du marché du travail.

Le SAEG planche pour le Conseil national de l’enseignement comme cadre de réanimation de cette école sous perfusion, avec comme résultats attendus que cette concertation, le fait de repenser les finalités de la nouvelle école gabonaise ; de définir les profils souhaités des élèves qui en sortent, en prenant également en compte l’arrimage des programmes scolaires aux besoins de développement local et aux réalités culturelles et sociales du Gabon.

Les congressistes ont eu jusqu’à la fin d’après-midi de ce jeudi 7 juillet 2022, pour d’une part, apurer leur feuille de route de sortie de l’école gabonaise du coma, et d’autre part, lever le voile sur l’identité du successeur de Simon NDONG EDZO à la tête du Syndicat Autonome des Enseignants du Gabon, SAEG.

Selon des informations concordantes de dernière minute, c’est Jules Bibang qui a été porté à la tête du SAEG, à l’issue de ce troisième Congrès ordinaire organisé le jeudi 7 Juillet 2022.

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