L’adoption en commissions des dossiers brûlants que sont notamment, l’ouverture des enquêtes sur les violences post-électorale et post conférence nationale de 1990, en attendant bien naturellement leur adoption en plénière, sonne comme une patate chaude aux mains des militaires du CTRI. Une préoccupation de vérité, justice et réparation, qui commandera, en cas de promulgation en loi, à la prise des mesures courageuses visant à lever le voile sur l’identité des auteurs et des donneurs d’ordre, ayant ouvert la voie à ces boucheries humaines à l’actif du clan BONGO.

Aux premières loges du viseur de la justice, sont logés les militaires et les milices armées –barbouzes- auteurs de ces attaques disproportionnées contre les populations civiles et désarmées. Une difficile équation qui place le CRTI face à un dilemme, celui de devoir livrer à la justice, et partant, à la vindicte populaire, certains de ses frères d’armes, complices de cette série de coups d’état militaro-constitutionnels, qui ont pour moteur, la proclamation des faux résultats d’élections présidentielles.

Comme deuxième de cordée, citons tout naturellement, les bénéficiaires de ces crimes politiques : feu Omar BONGO ONDIMBA et sieur Ali BONGO ONDIMBA, qui pourraient répondre de ces honteuses pratiques de haute trahison.

Comme troisième de cordée, l’on pourrait sans risque de se tromper, pointer du doigt les responsables administratifs ayant cautionné ces faux résultats de votes, parmi lesquels, la sulfureuse Marie Madeleine MBORANTSOUO, présidente déchue de la Cour constitutionnelle ; les ministres de l’intérieurs sous l’ère BONGO 1er et BONGO II, avec comme entre autre acteurs de ces basses besognes, Antoine Depadou MBOUMBOU MIYAKOU, Jean François NDOGOU et Pacôme MOUBELE BOUBEYA, pour ne citer que ceux-là. En amont de ce processus vicié, sont logés les présidents d’institutions en charge des élections, avec comme principales figures : René ABOGHE ALLA, président de la Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente, CENAP, Moïse BIBALOU et le tristement célèbre Stéphane BONDA, les derniers présidents en fonction au Conseil Gabonais des Elections, CGE.

Une liste qui n’est pas exhaustive, et dont les identités du reste des complices actifs et passifs, pourraient être révélées par les enquêteurs, si le CTRI ne s’autorise à tordre le coup à cette volonté actée par les commissaires membres, retenus à ce dialogue national inclusif.

Pour le moment, l’opinion retient son souffle, d’ici à la lecture publique des conclusions de ce dialogue !

Tic tac tic tac…………………….