Epauler le clergé catholique, qui supporte entièrement les frais d’écolage des étudiants dans les grands séminaires, en favorisant la possibilité pour les gabonais admis au baccalauréat et inspirant à la vocation de prêtre, de desormais frapper aux portes de l’agence nationale des bourses du Gabon en vue de bénéficier d’une bourse d’Etat, entre autre préoccupation versée aux discussions.

Une bouffée d’oxygène souhaitée de tous vœux par le clergé catholique présent à ces assises nationales, qui évoque au passage, les tracasseries financières auxquelles est confrontée l’église. A leur entrée au séminaire pour des études de théologie et en philosophie, un étudiant coûte à l’église catholique, au moins 1 millions 5 cents mille francs cfa l’année. Des fonds versés à la direction des séminaires, qui bénéficient d’une autonomie administrative et financière, sans immixion des Eveques.

Autonomie de fonctionnement, qui permet aux séminaires de pouvoir répondre aux nombreuses charges inhérentes à la vitalité de ces cadres de formation, dont celle relative au paiement des enseignements du supérieur, piochés hors des franchises de l’église.

L’accès à cette préoccupation, poussera de facto, à revisiter certaines dispositions de l’accord cadre liant l’Etat gabonais au Vatican, en insérant cette nouvelle écriture, jusqu’ici, absente de ces accords entre les parties.

Une nouvelle donne, qui aura pour entre autre incidence, d’apporter une bouffée d’oxygène aux finances de l’église catholique du Gabon, qui, à en croire les voix autorisées, s’amenuisent.