C’est le nom de Seydou Kane, qui est sur toutes les lèvres, campé en propriétaire des 3 immeubles loués au quartier « Batterie IV » à Libreville, par la chancellerie gabonaise, pour un coût trimestriel de 60 millions de francs cfa par immeuble. Seydou Kane, homme lige du président déchu Ali BONGO, et dont la sulfureuse fortune est bâtie, de sources concordantes, sur l’autel des détournements astronomiques des fonds publics gabonais.
Ces frais locatifs coûtent au contribuable gabonais, 720 millions de francs cfa par an, qui atterrissent vraisemblablement dans les poches d’un personnage listé, parmi les fossoyeurs de la gouvernance économique au Gabon. Depuis la délocalisation de ce Ministère du côté du quartier Batterie IV à Libreville, Kane et ses complices tapis dans l’ombre, se sont fait les poches de l’Etat, au bas mot, à hauteur de 4 milliards 320 millions de francs cfa. Seydou Kane est réputé à l’échelle internationale pour sa propension à émarger dans les pratiques peu orthodoxes, signe des temps, la présence de son nom dans l’éclatant scandale du « Panama papers ».
Une saignée de fonds qui mérite d’être stoppée, en réhabilitant les bâtiments du front de mer, sur la vallée Sainte Marie, abritant les services de la chancellerie gabonaise, et qui sont désertés depuis 2017 en vue de les désamianter, au nom des préoccupations de santé publique. Un chantier laissé à l’abandon pendant plus de cinq ans, avant une reprise très timide des travaux fin 2022. Travaux qui piétinent curieusement, depuis lors.
Le Ministère des affaires étrangères semble ces dernières années être la proie facile de délinquants financiers, qui y sévissent, en toute impunité. Outre les passe-droits liées à ces frais locatifs à controverse, un audit s’impose sur la gestion en mode « Ali baba et ses 40 voleurs » du compte visa et passeports diplomatiques, aujourd’hui exsangue, alors qu’il disposait en 2019 de plus de 3 milliards de francs cfa, dont la traçabilité des dépenses souffre d’une opacité criarde.
Résultat des courses, le paiement de la prime de servitude diplomatique, PSD, trimestrielle versée aux agents dudit ministère est compromise, sans que des explications ne soient jusqu’ici demandées aux différents gestionnaires dudit compte.
Les militaires du Comité de Transition pour la Restauration des Institutions, CTRI, se rendront-ils complices de ces soustractions fraudeuses, avec le risque de mettre le feu aux poudres, en suscitant la résurgence des grèves suspendues, au mobile du non-paiement dans les temps, de la PSD ?
L’avenir nous en dira plus !