C’est depuis le vendredi 13 Octobre 2023, qu’il bénéficie d’une liberté provisoire, en même temps que deux de ses co-détenus, Therence Gnembou Moutsona et Joël Kassoum Assoumou Ndong, tous interpellés le 5 Septembre dernier à la frontière Gabon-Guinée Équatoriale, avant d’être mis sous mandat de dépôt et transférés à la prison centrale d’Oyem, dans la capitale provinciale du Woleu Ntem.

Une affaire judiciaire née de leur interprétation en possession d’un courrier à polémique, dans lequel l’intervention de la Guinée Équatoriale est sollicitée pour rétablir l’ordre constitutionnel au Gabon, quelques jours après le coup d’état militaire qui fait échec au coup d’état électorale d’Ali Bongo, en éventrant au passage, la victoire dans les urnes du candidat du consensus de l’opposition gabonaise à la présidentielle d’août 2023, Albert Ondo Ossa.

Un courrier qui porte la signature d’Albert Ondo Ossa, qui nie en bloc, l’authenticité de cette signature, et son implication au premier chef, dans le mandat donné à ces trois « émissaires ».