­Plongée dans un coma politique sans précédant, 14 ans après la mort du « Maître », allusion à son leader historique, le tribun et charismatique Pierre MAMBOUNDOU MAMBOUNDOU, c’est dans cette posture de léthargie sans pareille, que la mythique Union du Peuple Gabonais, U.P.G, a célébré ce lundi 14 juillet 2025, son 36 ème anniversaire 🎂.

Preuve d’hibernation, le désert humain constaté ce 14 juillet 2025 au mausolée de feu DOUCKAKAS NZIENGUI, homme lige de Pierre MAMBOUNDOU, tué sous la torture dans les sous-sol du palais présidentiel par le régime dictatorial des Bongo. Un site de pèlerinage des « partisans du changement », qui sert traditionnellement de rampe de lancement aux festivités marquant l’anniversaire de ce Parti.

« Malheur à celui qui ne fait pas mieux que son -maître-, pardon, mieux que son père », c’est sous l’angle de cette maxime que devrait plus que jamais méditer, Mathieu MBOUMBA NZIENGUI, actuel Président en exercice de l’U.P.G, dont les délais légaux de magistère de 3 ans à la tête de ce parti, sont révolus depuis plus de cinq ans, sans que ne soient jusqu’ici organisés les travaux du moindre Congrès, censé désigner le prochain Président de cette formation politique.

Mathieu MBOUMBA NZIENGUI, sera t-il l’homme par qui, le malheur tant redouté arrivera ?

La renaissance ou la mort certaine, c’est l’équation politique à laquelle Mathieu MBOUMBA NZIENGUI est invité à trancher !

Au nom de la redynamisation de la flamme, plusieurs formations politiques nées de la fragmentation de ce Parti en plusieurs autres chapelles, font amende honorable en proposant au Président MBOUMBA NZIENGUI, leur volonté de faire un retour à  » la maison », dans le cadre des fusions- absorptions, en vue de raviver l’héritage politique de Pierre MAMBOUNDOU. Des travaux d’exhumation de l’U.P.G historique, entamés depuis plusieurs mois, qui semblent buter sur le refus catégorique de MBOUMBA NZIENGUI de lâcher les commandes du bateau, au profit d’un Directoire plus dynamique, en capacité d’impulser du sang neuf.

Une fin de non recevoir, qui porte les germes de la mort juridique prochaine de l’Union du Peuple Gabonais, condamnée à s’effacer du paysage politique, si la léthargie actuelle venait à prospérer.

Car faute d’organisation structurante et de personnels politiques aguerris, l’Union du Peuple Gabonais ne pourrait s’arrimer aux nouvelles exigences administratives de création et de reconnaissance de Partis politiques, avec notamment le seuil minimal de 10 mille adhérents avec Numéro d’Identification Personnel, N.I.P, comme entre autre éléments constitutifs du dossier de reconnaissance.

Ce 36 anniversaire de l’Union du Peuple Gabonais, U.P.G, est donc passé sous silence, sur fond de seconde mort de Pierre MAMBOUNDOU.