Dans l’univers syndicaliste gabonais, ils appartiennent à la race des « durs », à la lignée de ceux et de celles qui ont payé de leur personne en confrontant frontalement le régime despotique des Bongo, au nom du triomphe de l’Etat de droit. Des noms à forte résonnance, qui sortent tous du respectable moule de la confédération syndicale qu’est Dynamique Unitaire. La D.U, dont l’emblématique leader, Jean Remy YAMA, jette à nouveau l’ancre au 4ème siège du département de Mulundu, lors des prochaines  élections législatives. Au 4ème arrondissement de Franceville, l’enfant terrible, Marcel LIBAMA, fait également son come-back aux législatives de septembre prochaine. L’intrépide et jeune louve, Cendrine KIBAT LEKOLO GNAMANGO, s’offre pour sa part une entrée dans l’arène lors des prochaines élections locales, dans le 4ème arrondissement de Port-Gentil. La dure à cuire, Olga ASSA, avec qui il faudra compter dans le 2ème siège du 3 arrondissement de Libreville, n’entend pas rester en marge de cette migration citoyenne, du syndicat vers la politique.

Tous ou presque, sont d’anciens prisonniers politique et d’opinions, qui ont refusé de fléchir le genou devant « Baal », sous la tyrannie des BONGO père et fils.

A tout seigneur, tout honneur. En ouverture du chapitre de ces acteurs politiques, nous commençons par Jean Remy YAMA, véritable rayon de soleil de la société civile gabonaise courant ces vingt dernières années, et donc le pic de l’engagement citoyen reste marqué par son statut de premier prisonnier de l’histoire politique du Gabon, à avoir été élu député, du fond de sa cellule.

Jean Remy YAMA, la personnification de le résilience en politique

En effet, alors qu’il subissait une énième détention préventive et arbitraire à la maison d’arrêt de Libreville, il a gagné haut la main face au candidat du Parti au pouvoir, le P.D.G d’alors, durant les élections législatives d’avant coup d’Etat du 30 août 2023. Sa campagne électorale avait été portée à bout de bras par son cercle de fidèles, essentiellement composé de membres de ses familles biologique et syndicale.

Sa trajectoire citoyenne empreinte d’engagement sacerdotale pour le bien des agents publics gabonais, est un terreau qui parle en sa faveur. Fort de l’auréole des dernières législatives qu’il a remporté du fond de sa cellule, Jean Remy YAMA s’engage vraisemblablement vers une simple formalité de scrutin. Candidature qui viserait, en somme, à enfoncer les portes ouvertes.

 

Marcel LIBAMA, ce vieux briscard de la lutte contre le inégalités, a le merite d’avoir brisé le plafond de verre, en étant le premier leader syndical à avoir initié avec succès une grève des enseignants dans la province du Haut-Ogooué, considérée comme chasse gardée du pouvoir, c’était du temps du règne d’Omar BONGO.

Marcel LIBAMA, un tribun en course pour la conquête du 4ème arrondissement de Franceville

Un lutteur qui porte également dans sa chair, de nombreuses « blessures de guerre », dont de passages injustes par la case prison, pour avoir commis l’impair de dénoncer à haute et intelligible voix, les travers du pouvoir.

Déjà candidat aux législatives sur ce même siège du 4ème arrondissement de Franceville, ce député de la transition revient à la charge avec plus de « niaque ». Proposer une alternative au Parti au pouvoir, toile de fond de son offre électorale aux populations de sa circonscription politique.

Drapé dans sa traditionnelle « capacité de mobilisation et d’entraînement », Marcel LIBAMA ne se ferait pas de mal à rallier à sa cause les populations du 4ème arrondissement de Franceville, dès l’ouverture de la campagne électorale.

 

Cendrine KIBAT LEKOLO GNAMANGO, pépinière de la lutte syndicale au Gabon, entend également, tel un jeune taureau, se faire des cornes en politique pour imposer sa vision idéologue d’un Gabon affranchi des gouvernances au rabais et du tutorat français, moteur de l’émasculation de notre elite politique. Pour la ville de Port-Gentil, où elle fait son entrée dans la scène, le déficit d’impact de la manne pétrolière sur le développement de la commune, est au cœur de son engagement lors des prochaines élections locales.

Cendrine KIBAT LEKOLO GNAMANGO, une jeune louve, aux portes du 4ème arrondissement de Port-Gentil.

Syndicaliste dans l’âme, cette enseignante de philosophie veut contribuer à œuvrer à la lisibilité sociale des fonds issus de la Responsabilité Sociétale des Entreprises, notamment pétrolières et gazeuses, implantées dans la capitale économique.

Une immersion dans cette mare aux crocodiles, que Cendrine KIBAT LEKOLO GNAMANGO entend amorcer sur un ton pédagogique, au nom de l’éveil des consciences et de la lutte contre l’obscurantisme.

 

Trois jours en lieu privatif de liberté, dans les cachots de la direction générale des recherches, D.G R, à la suite d’un kidnapping à son domicile, voici une part du lot enduré par cette figure discrète de la fronde syndicale, Olga ASSA, qui a joué de tout temps un rôle de porteur d’eau dans la dynamique d’alternance politique dans le pays.

Olga ASSA, une philanthrope à disposition des populations du 2ème siège du 3ème arrondissement de Libreville

Dans cet élan, elle ne s’est pas fait prier pour mouiller le maillot au sein des états major de campagne des candidats à la présidentielle que sont: André MBA OBAME, Jean PING et très récemment en 2023, aux côtés du candidat du consensus de l’opposition, Albert ONDO OSSA.

Visiblement décidée de sortir de l’ombre de ces figures de proue, pour se frayer un chemin, Olga ASSA, qui a toujours été au chevet des dynamiques jeunesses dans le 3ème arrondissement de Libreville, envisage de conquerir des leviers politique et administratif pouvant lui permettre de davantage apporter du sien, dans le processus d’amélioration des conditions de vie de ses concitoyens, et très particulièrement, de ceux de 2ème siège du 3ème arrondissement de Libreville.

Accrochée à sa proximité avec le terrain, le challenge reste donc à portée de victoire pour cette syndicaliste, qui frappe aux portes de l’arène politique.