Les bonnes intentions de nos ambassadeurs à ces jeux olympiques de Paris, n’ont pas été suffisantes pour faire retentir l’hymne national gabonais dans la capitale française, théâtre de ces joutes sportives. Conséquence, le Gabon fait une sortie de piste prématurée, du fait de son élimination dans toutes les disciplines, dès le premier tour. Résultat des courses, zéro médaille pointée.
Comme quoi, tout ne nous sourit pas en cette période de transition, contrairement à ce que tentait cyniquement de faire croire devant la presse, l’émule du Prince, Nicolas Machiavel, lors de ses échanges avec les athlètes gabonais à l’entame de ces J.O.
Point besoin de blâmer les athlètes. Cet échec aux allures de naufrage collectif dans les eaux de la Seine, à une adresse: impréparation à la hauteur de la compétition. » Le haut niveau à ses exigences » dixit un aguerri.
Car à ce niveau des enjeux sportifs, point de place à l’à-peu-prés.
En sport, comme en politique, à l’instar de l’ensemble des autres pans du tissu socio-économique du Gabon; tout est à refaire, comme le claironne l’artiste en longueur de journée, dans les rues et quartiers de Libreville.
Une exhortation sur fond de prosélytisme républicain, visant in finé, à susciter l’élan nécessaire, pouvant nous aider à sortir de près de 50 ans de Gabon au brouillon, résultante de la gouvernance du système BONGO-PDG-CTRI.