Depuis plusieurs jours, l’opinion nationale gabonaise est irriguée de nouvelles, sur le retour au pays de l’enfant terrible, Hervé Patrick OPIANGAH, officiellement traqué par la justice pour trouble à la paix sociale, et par ailleurs, pourchassé par le nouveau pouvoir, au point d’avoir organisé sa propre exflitration il y a quelques mois, pour sauver sa peau !

En l’absence d’un « non lieu » prononcé par la justice et pouvant lui permettre de recouvrer le vent de la liberté, des arrangements d’arrière boutique avec l’émule du Prince Machiavel, sont avancés pour tenter de soutenir cette annonce de retour toujours hypothétique, à l’image des dessous au parfum de boules puantes qui ont servi de ressorts à l’exfiltration de la prison centrale de Libreville de membres du gang Bongo, dont Nourredin et Sylvia. Faute d’éléments tangibles parlant en faveur de ce « Kongossa », un clair-obscur pesant vient donc renforcer l’idée d’une fausse alerte, disons, d’un ballon d’essai, visant à cerner ce que pourrait être le retour de l’opinion, dans la perspective d’un « mauvais arrangement » qui viendrait tordre le bras aux décisions de justice.

Depuis que cette nouvelle s’est rependue telle une traînée de poudre, l’ancien ministre de Brice Clotaire OLIGUI, H.P.O pour les intimes, n’est toujours pas visible sur les écrans radars. La visibilité reste également nulle côté du groupe des P.A.C, parents, amis et connaissances, où chacun avoue n’avoir aperçu l’ombre de ce fugitif, dont la tête est mise à prix.

« Mon général, c’est pas comme ça qu’on s’était entendu ! », voici le morceau d’une adresse à Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, qui a placé le Président de l’UDIS, dans le tableau de chasse des Pdgistes en treillis, qui ont décidé dans la foulée de réduire au silence, leur allié stratégique, dans le vrai-faux coup d’état ( la révolution de Palais) qui a contraint Ali BONGO à la retraite politique, en maintenant au passage le pouvoir dans le sérail du clan BONGO-PDG-CTRI.

Dans tous les cas, comme le dit un proverbe africain  »  On a beau dissimuler ses excréments au fond de l’eau, ils remontent toujours à la surface ».

OLIGUI NGUEMA et OPIANGAH, entre passe d’armes et arrangements d’arrière boutique !

Comme quoi, peu importe la durée que prendra ce jeu de cache-cache entre frères ennemis de la fratie Bongo-PDG, tout finira par se savoir !