Éteindre le feu, dont les flammes incandescentes dévorent avec impétuosité la vie de milliers de gabonais, rendus sans domiciles fixes, SDF, par la seule faute du gouvernement, objectif avoué de cette descente inopinée de terrain, nuitamment opérée par le premier des gabonais. Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA est allé toucher dans sa chaire, la promiscuité, doublée de précarité, qui accablent les victimes du déficit de respect des normes administratives, encadrant ce type de procédures.
Un désastre social de grande ampleur, imputable au sacrifice de l’accès des populations aux minimas sociaux ( indeminisation ou relogement), sur l’autel de la sortie de terre, coûte que coûte, d’édifices administratifs modenes. Un curieux renversement de la pyramide des priorités, dans laquelle, l’accès aux conditions de vie descentes du peuple, passe après la poussée vertigineuse des grattes- ciel. Une modernisation du visage de la capitale gabonaise, à laquelle personne ne s’y oppose, à condition bien sûr que les choses soient faites dans le respect des procédures en vigueur.
Le Président Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, à qui la nouvelle constitution confie tous les leviers de décisions politiques et administratives, est de fait, l’unique comptable et détenteur de la décision politique dans ce pays, par ailleurs, unique donneur d’ordres aux ministres et à la force publique ( Président de la République, Chef du gouvernement, Chef suprême des armées), et reste par conséquent, l’unique responsable de ce chaos, sans commune mesure dans notre pays, et d’ailleurs, jamais signalé, même dans les heures les plus sombres du règne d’IBUBU, nom de caricature d’Ali BONGO dont il est le tombeur.

Visiblement contrit face à l’étendue des dégâts et face aux risques latents de leurs impacts sur la paix sociale, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a fait la promesse à ses compatriotes en detresse, de rattraper les choses, sans clairement définir le modus opérandi.




